« J’ai eu peur qu’il meure tout seul, sans sa femme, ses enfants, un cousin, quelqu’un qui lui tiendrait la main et lui soufflerait à l’oreille qu’il avait compté. Le policier qui, le premier, s’était trouvé sur le lieu de l’accident de mes parents m’avait expliqué, en baissant la voix et sans savoir qu’il m’offrait un puits de consolation, qu’on avait dû les sortir ensemble de la voiture parce qu’ils étaient si fort serrés l’un contre l’autre qu’on n’arrivait plus à les dénouer. » (p. 41)