Kamar
Il est près de minuit quand je redescends, après avoir bordé Hana dans son lit.Pour la première fois elle ne s'est pas accrochée à mes vêtements, à mes mains, pour la première fois je n'ai pas lu dans ses yeux la terreur d'être séparée de moi.Ma fille revient doucement dans le pays de l'enfance, là où les pères, les mères, ne disparaissent pas pendant leur sommeil.
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