On peut ici remarquer que, si du gentleman il n'acquit pas l'expérience, c'est vrai, du moins sut il comprendre et acquérir l'esprit : en fait de courtoisie, de fair-play, d'attitude chevaleresque, c'est lui, qui pendant quarante ans, allait en remontrer aux anglais. Et on peut se demander si cette attitude, que l'idéal anglais contribua à lui inspirer, ne l'aidera pas, précisément, à battre sur son propre terrain le peuple conquérant, à se montrer supérieur à ceux qui l'humilièrent ; il pratiquait, lui, ses vertus que eux se contentaient de prôner, ne les respectant pas dans la réalité, pas envers les colonisés, en aucun cas.