En 2016, on pointe un comportement radicalement différent. Tandis que les syndicats demeurent apathiques et se contentent de faire patienter leurs cortèges en attendant que les troubles s'apaisent, les organisations d'extrême gauche jouent la carte d'un laisser-faire teinté de solidarité vis-à-vis de ces jeunes gens turbulents dont on respecte les méthodes sans pour autant les adopter. De même que les inculpés de Tarnac bénéficient du soutien actif d'une grande partie de la gauche modérée, les autonomes ne se voient aucunement combattus par les gauchistes, lorsqu'ils constituent des "cortèges de tête" et adoptent la stratégie offensive du "black bloc".