Plus Emma souffre et plus Estée en elle affleure, au point que je finis par me dire que la juxtaposition de ces deux personnae, leur lutte tangible, n'a d'autre dessein que celui de me fendre. Je suis, somme toute, l'arsenic par lequel advient cette ultime métamorphose. Je suis à moi seule le poison et, partant, l'antidote dont personne ne veut, surtout pas Emma, encore moins Estée.