Allongé sur un tapis pseudo-persan que j'avais acheté à un soudeur au chômage pour m'en débarrasser, je cochais des destinations peu onéreuses (Liechtenstein, Andorre, Valenciennes) sur un catalogue Fram. Ce n'était pas le mépris de la populace qui m'encourageait à éviter les plages ensoleillées - il est vrai que quand on bronze, on a toujours un peu l'air con - mais la peur de me sentir encore plus seul sous un climat propice aux relaitions.