(…)nous sommes tous deux arrivés à la conclusion que la connaissance sur la fin de vie ouvrait des portes. Le savoir donne le pouvoir : non pas le pouvoir au sens de "puissance", mais le pouvoir au sens de "pouvoir comprendre", "pouvoir partager", "pouvoir être avec", avec intelligence, en connaissance de cause. Le savoir sur la fin de vie permet d'être en mesure de vivre plus consciemment ce temps partagé avec la personne qu'on aime, en sachant quoi dire, quoi faire, à quoi s'attendre. Il n'élimine pas la souffrance mais il aide à prendre un peu de distance par rapport à l'angoisse et à la peur.