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Citations de Christophe Fauré (169)


Savez vous comment guérir un homme de la crise de la cinquantaine?

Après 25 ans de mariage, j'ai regardé ma femme et lui ai dit :
- "Chérie, il y a 25 ans, on avait un petit appartement, une vieille voiture,
on dormait sur le canapé en regardant une télé en noir et blanc de 10
pouces, mais je dormais avec une jeune blonde de 25 ans...
Maintenant on a une maison à 500 000 €, une Mercédès à 50 000 €, un lit
à eau, une télé couleur écran plat de 50 pouces, et je dors avec une vieille
de 50 ans.
Ma femme qui est très vive d'esprit m'a dit :
- " Tu as juste à te trouver une jeune blonde de 25 ans et mon avocat fera
en sorte que tu te retrouves dans un petit appartement, avec une vieille
voiture, et que tu dormes sur un canapé en regardant une télé noir et
blanc de 10 pouces "
. Les femmes sont incroyables !
Elles te guérissent vite de ta crise de la cinquantaine...
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La prochaine fois que vous serez dans votre salle de bain, regardez-vous nu dans le miroir . Ne détournez pas les yeux même si un peu de gène s'élève en vous.[..] Vous l'avez facilement contrôlé durant la première moitié de votre vie, en le pliant à votre volonté, pour qu'il vous serve sans broncher. Désormais, c'est une autre histoire : si vous ne lui accordez pas suffisamment de soin, d'attention et de respect, c'est lui qui va commencer à prendre le contrôle de votre vie, vous imposer ses limites, en réponse à la négligence ou aux agressions multiples que vous lui avez fait subir.
[...]
Prendre soin de votre corps, mobiliser de l'énergie pour le maintenir en bonne santé, à tous les niveaux, c'est être conscient qu'il va être le véhicule qui va vous permettre de mener à bien les projets des années à venir. Prendre soin de lui ,aujourd'hui, vous permet de créer pour demain, des conditions favorables pour oeuvrer à votre propre accomplissement.
[...]
C'est ainsi que votre corps continuera à se mettre joyeusement à votre service. Il est prêt à donner sans compter, mais aujourd'hui il a activement besoin de votre aide.
Alors, quand vous serez dans votre salle de bain, regardez votre corps dans le miroir et adressez-lui un sourire de gratitude. Il a besoin de votre amitié et de votre douceur, pas de votre mépris. Ne négligez pas votre plus fidèle compagnon et allez à sa rencontre.
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"Avant, dans les premiers temps de notre mariage, on pouvait se parler pendant des heures jusque tard dans la nuit.
Maintenant, on regarde la télé et on ne trouve plus rien à se dire.
On ne se parle plus.
C'est terrible d'en être arrivé là"
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Quand leurs enfants arrivent à l'âge qu'ils avaient eux-mêmes quand leur parent est décédé, quelque chose en eux se ré-active : sans qu'ils comprennent pourquoi, ils se sentent troublés quand ils voient leur enfant.
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La douleur du deuil est à la mesure de ce que l'on perd.
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Loin de nous enfermer dans les angoisses de la mort, la précarité de notre vie humaine nous invite à saisir la saveur inestimable de l'instant présent. C'est le dernier enseignement de celui qui est parti... Par sa mort, il nous implante encore davantage dans la vie... Dans une vie où on accepte, désormais, de vivre sans lui et où on apprend, en sentant sa présence silencieuse à nos côtés, à dire "je t'aime" en toute connaissance de cause.
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Ne laissez pas la situation de crise vous happer. Elle a ce redoutable pouvoir et il faut faire très attention à ne pas VOUS Y PERDRE. C'est difficile, mais essayez de penser en fonction DE VOUS et pas uniquement de votre partenaire : qu'est-ce qui me ferait du bien aujourd'hui? Comment puis-je prendre soin de moi pour m'ancrer dans l 'ici et maintenant? Ne recherchez pas des changements qui pourraient faire plaisir à votre partenaire, mais au contraire des changements qui VOUS feront plaisir.
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La fin de vie ressemble à bien des égards au début de l'existence : comme un nouveau-né, la personne au seuil de sa mort a besoin de calme, de sécurité. Elle a besoin de peu de gens autour d'elle. Elle ne souhaite pas trop de stimulations, de bruits, de sollicitations, ni trop de mots échangés dans des conversations incessantes qu'elle n'a plus la force de suivre…
Très progressivement, ce retrait se traduit par des tranches de sommeil de plus en plus longues et de plus en plus fréquentes. C'est un signe indirect que la personne est en train de quitter ce monde.Cela fait partie du processus de lâcher-prise.
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Je me sens aujourd'hui plus fort car je suis plus fragile qu'autrefois, plus armé car désarmé, plus aidant pour autrui car dépossédé de ma névrose à vouloir exister en sauvant la terre entière. Plus conscient de ma vulnérabilité, je crois avoir ainsi davantage conscience de celle d'autrui. (p. 156)
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" Tu peux partir si tu le veux.Tu peux partir quand tu sentiras que le moment est venu pour toi, quand tu te sentiras prête. Va où tu as besoin d'aller. Ne reste pas là pour moi, si tu dois partir. Je ne te retiens pas."

Cette personne en train de mourir a toujours le souci de vous. D'une inexplicable façon, elle peut s'empêcher de partir, sachant que son départ va vous plonger dans la peine et qu'elle ne souhaite pas vous faire de la peine.
Si vous sentez qu'ils sont nécessaires, ces mots lui donnent la " permission" dont elle a besoin pour s'en aller. La permission de partir, de poursuivre son chemin, sans le tourment ou la culpabilité de vous laisser derrière elle.

Au revoir…

Je t'aime…

Merci…
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Christophe Fauré
" Tu peux partir si tu le veux.Tu peux partir quand tu sentiras que le moment est venu pour toi, quand tu te sentiras prête. Va où tu as besoin d'aller. Ne reste pas là pour moi, si tu dois partir. Je ne te retiens pas."

Cette personne en train de mourir a toujours le souci de vous. D'une inexplicable façon, elle peut s'empêcher de partir, sachant que son départ va vous plonger dans la peine et qu'elle ne souhaite pas vous faire de la peine.
Si vous sentez qu'ils sont nécessaires, ces mots lui donnent la " permission" dont elle a besoin pour s'en aller. La permission de partir, de poursuivre son chemin, sans le tourment ou la culpabilité de vous laisser derrière elle.

Au revoir…

Je t'aime…

Merci…
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Dans sa détresse, dans son questionnement, dans sa quête de sens, la personne en deuil, silencieusement, nous enseigne. Mais c'est notre mouvement volontaire du coeur vers elle qui fait qu'on peut recevoir cet enseignement. Sans mot dire, elle nous guide vers les grandes interrogations de notre propre existence.
En silence, elle nous place, sans le savoir, au plus profond de nous-même.
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Le contrôle de la douleur est donc une priorité absolue. Il doit être très soigneusement et très précocement mis en place en fin de vie. Mais également très régulièrement réévalué au fil du temps car la douleur évolue rapidement, parfois d'heure en heure. Il faut constamment ajuster les traitements pour obtenir un soulagement optimal.
L'obstacle majeur à ce soulagement est trop souvent le manque de connaissance du médecin en matière de traitement de la douleur. En effet, selon l'Observatoire national de la fin de vue(ONFV), 80% des médecins n'ont reçu aucune formation à la douleur.
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Le mal-être que nous pouvons ressentir au milieu de notre vie est paradoxalement la meilleure chose qui puisse nous arriver: il signe le fait que nous sommes en relation directe avec une partie extrêmement saine de nous-mêmes- une dimension de notre être qui nous convie à plus de complétude. Ce trouble interieur est la salutaire expression de cette nostalgie de nous-mêmes où nous nous languissons de nous retrouver et où nous percevons, sans l'ombre d'un doute, notre besoin de rentrer à la maison. Ne commettons pas l'erreur d'y être sourd - ou, pire encore, de chercher à l'étouffer.
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La culpabilité fait corps avec le travail de deuil. Elle en est presque indissociable. La culpabilité, c'est le fait de se sentir coupable : de ce qu'on a fait ou de ce qu'on a omis de faire, de ce qu'on a dit ou pensé. La culpabilité du deuil s'appuie sur le fait qu'il est trop tard pour revenir sur un vécu qu'on regrette amèrement. Le processus de deuil étant une relecture du passé, on rencontre immanquablement des choses qu'on a refusé de faire ou des actes qu'on a accomplis, en sachant qu'ils n'étaient pas en faveur de l'autre. Et aujourd'hui, on se reproche l'impossible. L'impossible, ce serait d'avoir tout fait, tout compris, le moindre regard, la moindre parole, le moindre signal qui aurait pu - qui sait ? - tout changer... p.98 et 99
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LES SOINS PALLIATIFS

Voici la définition qu'en donne la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs( SFAP) :

Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave évolutive ou terminale.

Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes de fin de vie et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.

Les soins palliatifs et d'accompagnement sont interdisciplinaires.

Ils s'adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution.

Le suivi du deuil fait partie intégrante des soins palliatifs.
La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche.

Les soins palliatifs et l'accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ils refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s'efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu'au décès et proposent un soutien aux proches en deuil.

Ils s'emploient par leurs pratiques cliniques, leur enseignement et leurs travaux de recherche à ce que ces principes puissent être appliqués.
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Christophe Fauré
Les personnes en fin de vie ne disent pas « Je suis heureux parce que j’ai été aimé », ils disent « Je suis heureux parce que j’ai aimé »
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… la loi dite « loi Leonetti », relative aux droits des malades et à la fin de vie, a été votée en 2005 (modifiée en 2016 et dite alors « loi Leonetti-Claeys »). Cette loi, encore très mal connue des particuliers et des professionnels, apporte des réponses concrètes et précises.

CE QUE DIT LA LOI LEONETTI dans ses grandes lignes

1— Tous les moyens thérapeutiques doivent être mis en œuvre pour soulager la douleur et les autres symptômes de fin de vie ( difficultés respiratoires, troubles digestifs, neurologiques, cutanés, etc.)La personne en fin de vie a le droit de bénéficier de soins palliatifs ( à l’hôpital ou à domicile).

2— Elle condamne l’obstination déraisonnable ( également appelée « acharnement thérapeutique ») et donne le doit au patient de refuser un traitement ou des examens complémentaires qu’il estime inutiles.

3-Dans certaines situations particulières , elle instaure un droit à une sédation « profonde et continue » jusqu’au décès pour les malades en phase terminale.

4— Elle n’autorise pas l’euthanasie ni le suicide assisté.

5— Elle permet à chacun d’exprimer à l’avance ses souhaits concernant sa fin de vie grâce à un dispositif appelé
« directives anticipées ».

6— Si le malade est inconscient et ne peut plus décider pour lui-même, la loi prévoit la désignation préalable d’une « personne de confiance ».
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Comme nous avons dû mourir à nous-mêmes, lorsque nous étions enfants, pour devenir adolescents, nous devons aujourd'hui mourir à la personne que nous avons été : ce qui meurt est cette partie de nous si puissamment identifiée au personnage que nous nous sommes construit autrefois.Nous sommes réellement touchés et affectés par ce "décès". Nous croyons tellement à la réalité de ce personnage que ce processus d'évaluation est ressenti comme une destruction d'une partie de notre identité. Mais ce n'est qu'une impression, si effrayante soit-elle. Une illusion est en train de mourir et cela va libérer de la place pour que s'installe en nous davantage d'authenticité. Cette mort va rendre possible le déploiement D'autres dimension de nôtre être. Ainsi, ce qui nous déprime lors de la transition du milieu de la vie est moins le deuil de notre jeunesse (comme on le croit trop souvent) que celui de La personne que nous avons cru être.
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Il y a peu de relations qui soient aussi longues, aussi intimes et aussi riches en souvenirs communs que celles qu'on entretient avec un frère et une sœur. Ainsi, quand il ou elle décède, on perd une partie du passé dont il ou elle était dépositaire. C'est une partie de son histoire, presque de son identité, qui s'en va : les souvenirs de qui on était enfant, le témoins du passage de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'âge adulte, le témoin aussi de tous les éléments familiaux, heureux ou douloureux. Un frère ou une sœur est une personne unique dans une vie.
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