Dans le métro mes pensées ainsi que les mouvements des autres s’en vont ensemble dans un fondu enchaîné. Je deviens le héros très discret d’une cité au regard de saoule qui, après avoir été traversée, renversée, secouée, reprend son souffle en soupirant. Comme muette après son étreinte avec les éléments, toute la ville-corps, cours et toits, cœur et cou, rues et jardins, veines et mains, me laisse à mes errances et à mes respirations folles.