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Citations de Christophe Magny (22)


LA QUATRIÈME NUIT
« Quand les avions ont détruit le World Trade Center, j'ai aussitôt pensé à toi, je savais que tu devais venir. Mais tu es protégé, tu as bonne mine.
— Je n'ai pas souvenir de m'être senti aussi bien ces vingt dernières années. Je sais désormais où je me tiens. Auparavant, je disais à un Navajo que j'allais au Canyon de Chelly, en pointant la direction. Il riait, car je me trompais. Maintenant je pointe juste, sans même réfléchir. C'est sans doute parce que je prie les Vents des quatre directions. Je suis en train de devenir un être humain. »
Elle rit, les yeux pleins de tendresse. Rainbow me relate la venue des Yeyis à Black Rock, au détail près telle que l'avait dépeinte Roger.
p. 202
* Yei / Yei Be Chei (Peuple Saint)
http://versautrechose.fr/portofolio/wp-content/uploads/2015/12/100_1793.jpg
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« La voie de la nuit » - “Cérémonies de guérison des Indiens Navajo” - Éditions
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Je dors comme une masse, réveillé à l'aurore par une migraine fulgurante. Je somnole toute la journée, hanté par le visage qu'a dessiné Albert. Comment la prier sans savoir qui elle est ? Une déesse ou une femme ? Une influence positive ou négative ? Ma mort ? Plus je m'aventure dans ce monde, plus il se révèle indéchiffrable. Les bénédictions qui m'ont été accordées ne m'attachent-elles pas davantage encore à cette terre ?
Je ne m'extrais de la torpeur que pour déjeuner avec Geena.
« Tu as été un très bon patient, digne, respectueux, attentif. J'ai été sidérée par l'effort d'Alfred pour traduire cette prière. Il ne ferait pas ça pour n'importe qui.
— La vision d'Albert me perturbe.
— Tu devrais lui en parler. Malgré son jeune âge, c'est un « hand-trembler » (1) renommé. C'est lui – et Stanley, son père – que Roger avait consulté peu avant de mourir. »
p. 191
(1) « Hand Trembler » est l’émergence d’un homme à travers les rituels indigènes alors qu’il voyage à travers les mondes souterrains mythiques des Navajos. Les “Trembleurs de Mains Réels”, bien que peu existent encore aujourd’hui, vivent sur la réserve Navajo et ils accomplissent toujours leur art antique de la “divination” : trouver la cause de la maladie, les objets perdus et même les personnes disparues. Un « hand-trembler » peut développer l’art particulier qui implique le "shape-shifting"*. Cette habileté dangereuse peu laisser coincé entre les mondes “visités”, tout en étant également poursuivit par une hostilité extra-sensorielle brutale. (le transcripteur)
* (métamorphose)
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Mon grand-père professait que les non-Indiens ne doivent pas voir les peintures. Je ne peux pas m'opposer à sa volonté. J'ai entrepris mon apprentissage avec lui, quand j'étais dans la police. Je passais deux ou trois heures sous le hogan et j'allais travailler le lendemain. Il m'a fallu douze ans pour apprendre. Il en faudra encore dix à Albert pour le Chant de la Nuit. »
Dans la cuisine, il prépare une infusion. « Ça ne doit pas bouillir. Mon grand-père m'a enseigné les vertus de cette plante, je suis le seul à la connaître. Tu vois, on ne la coupe pas, on ne l'émiette pas, on doit l'utiliser entière. » Il en puise une tasse avant de verser dans un pot le reste du contenu de la casserole. « Tu le boiras avant ce soir, pas dans un récipient de métal. »
La tisane est amère, il en prend une gorgée. Nous réglons les affaires d'argent. « Je ne peux pas fixer de tarif, c'est toi qui décides selon l'importance que tu attaches à la cérémonie. »
p. 185
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LA VOIE DE LA BÉNÉDICTION
« Qu'ont pensé les Navajos des hippies ? — C'était une mode, répond Rainbow, les Blancs qui jouaient aux Indiens. Des Navajos sont même revenus de ...
Californie habillés en hippies... Des Indiens qui jouaient aux Blancs qui jouaient aux Indiens !
— Nous ne savions pas qui nous étions en ce temps-là, ajoute Alita. Moi, quand j'étais enfant, je regardais les westerns à la télévision, et j'étais pour les cow-boys... Francine, elle, supporte les Dallas Cowboys. »
Francine est la dame qui nous reçoit dans son mobile home pour déjeuner, Rainbow, Alita, Michelle et moi. Elle m'interroge : « Quelle est la principale religion en France ? — Le christianisme, surtout des catholiques. Il y a aussi des musulmans, des juifs, des bouddhistes, des hindouistes. Et un type, un seul, un peu fêlé, qui s'efforce de suivre la voie navajo. »
p. 180/81
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LA VOIE DE LA BÉNÉDICTION
Je m'éveille glacé de l'intérieur. Le ciel est le seul élément dégagé. Le vent d'ouest, impérieux, est venu à bout des nuages. J'écris la cérémonie en me demandant pourquoi j'écris. Cette nuit, plus d'une fois me sont revenues à l'esprit des phrases décrivant Yeibichei. Si la séparation dans l'espace de mon âme et de mon corps me met en danger, cette intrication entre ce que je vis et ce que j'écris ne peut qu'accroître la confusion. J'ai mal à la gorge depuis mon arrivée, cela ne fait qu'empirer au point que mes oreilles sont bouchées. Seule solution apparente : aller voir monsieur Yazzie comme un patient et, s'il accepte, lui ouvrir mon cœur.
p. 179
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Une dame d'une cinquantaine d'années est assise à côté de moi, vêtue selon la tradition, les cheveux gris courts. Elle connaît tous les chants. « Tu viens de Paris ? questionne-t-elle pendant une pause. — Oui. —Tu aimes le pays navajo. — Oui, j'étais là en octobre, pour Yeibichei, et en avril précédent. — Et tu passes l'hiver et l'été chez toi. »
Avant que j'aie le temps de répondre, la litanie reprend. Elle a dit “chez toi”. Où se tient ce chez-moi ? Paris est le siège de ma vie matérielle, mais mon âme, j'en ai la soudaine certitude, habite ici à demeure. Cette schizophrénie géographique ne risque-t-elle pas de mettre en péril la santé de mon corps, voire celle de mon âme ?
Perturbé par ces pensées autour desquelles je rôde depuis des mois et que cette conversation vient de cristalliser, je perds le fil de la cérémonie. Une bourse de pollen circule, il est cinq heures du matin.
p. 177
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— Il est rassurant pour moi de savoir qu'existe un tel homme. Le monde est tellement simple lorsque c'est lui qui en parle. »
En lui confiant mon sentiment persistant de n'être pas parti, je m'interroge : cette évaporation des mois passés n'est-elle pas le signe de mon adhésion à la conception navajo du temps ? Ce qui compte, c'est de se retrouver, pas de mesurer le temps évanoui depuis la dernière rencontre. Puisque nous sommes réunis, nous n'avons jamais été séparés.
Geena sourit sans mot dire.
p. 172
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L'HOMME
Les Navajos veillent leurs morts quatre jours et quatre nuits afin de les protéger des attaques des “loups-garous”. La famille, à cheval, pourchasse l'enfant sorcier, lance contre lui ses chiens qui le mordent à l'épaule. Il parvient à rallier la grotte grâce à ses mocassins. Les autres sorciers sont apeurés : si l'un d'eux est blessé, leur pouvoir collectif décroît. Ils pratiquent une cérémonie pour guérir le blessé et recouvrer leur pouvoir. Au matin l'enfant rentre chez lui et rapporte l'affaire à sa grand-mère. Elle lui interdit de revoir son grand-père. »
Roger Henderson était un brillant conteur, je ne rends guère justice à son talent en omettant de nombreux détails, et cet art qu'il avait de tourner autour de son sujet pour mieux y revenir.Encore une fois, je ne veux retranscrire que ce dont je me souviens avec certitude. Encore une fois, je ne veux retranscrire que ce dont je me souviens avec certitude.
p. 117
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La nostalgie m'est étrangère, comme je me sens étranger au monde dit civilisé. Je ne crois pas à un paradis perdu. Je nous sais incapables de renouer les liens avec les forces élémentaires autrement que sous la contrainte croissante qu'elles exercent : la sélection naturelle abolie, survient la surpopulation et sa conséquence première, la destruction de l'environnement, accrue par le gaspillage effréné auquel nous nous livrons. Devant la surpopulation, les régulateurs démographiques traditionnels viennent s'ajouter au sinistre écologique : épidémies, guerres, famine, catastrophes plus ou moins naturelles. La planète se défend, elle peut d'autant moins nourrir six, douze, vingt milliards d'habitants qu'une minorité accapare les richesses. La surpopulation est telle que les mécanismes régulateurs s'amplifieront jusqu'à nous obliger à un changement de mode de vie, que nous sommes incapables de mettre en œuvre de notre propre chef. Non contents de négliger nos devoirs envers la Terre, nous en avons fait notre poubelle au nom de la plus grande stupidité idéologico-philosophique inventée par l'humanité, qui n'en a pas été avare : le contrôle de la nature par l'homme. Si la notion de crime contre la planète est un jour reconnue par le droit international, on se bousculera dans les tribunaux.
p. 73
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Au centre de l'espace ainsi défini, un trou circulaire va accueillir les pierres. Nous sommes assis autour de ce trou, Ken à l'est, moi au sud, T. à l'ouest, L. au nord. La cérémonie suivra le rite lakota et comprendra quatre rounds, un pour chaque direction.
Avec une fourche, Ken apporte des pierres brûlantes. À la main un pot dans lequel se consume une plante odorante, il rabat la couverture qui tient lieu de porte. L'obscurité s'instaure, inondée de fumée parfumée que nous recueillons dans nos mains pour nous en enduire le visage et le corps. À l'aide d'un bouquet d'herbe qui trempe dans un seau d'eau, Ken asperge quatre fois les pierres, pour les quatre directions qu'il nomme l'une après l'autre. La vapeur s'élève, avec elle la chaleur. Ce premier round est un voyage vers l'est : nous allons remonter le chemin de l'enfance jusqu'au ventre de notre mère avant de renaître, le corps et l'esprit purifiés par la chaleur issue des quatre éléments.
Les pierres sont nos grands-pères, nous avons tout à apprendre d'elles.
p. 165
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Le soleil se couche sur le canyon. Le vent d'est s'est levé, celui qui apporte les bonnes nouvelles. Immergé dans la beauté du crépuscule, je parviens sans y penser à formuler simplement l'idée de l'énergie et du récepteur : plus on capte la beauté, plus on s'emplit de beauté ; plus on s'emplit de beauté, mieux on capte la beauté. Le voyage continue.
p. 123
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J'évoque la première nuit de Yeibichei*, elle pose la question qui compte : « Tu étais sous le hogan ? » Je lui dis mon hésitation avant de nourrir les masques. « Si tu ne l'avais pas fait, on aurait pensé que tu ne respectais pas la cérémonie. On ne t'aurait plus permis d'entrer dans le hogan. Quand tu verras les peintures, tu devras prendre une pincée de sable et tracer une ligne, pour prouver ton respect. » Ma vision lui semble naturelle. « Si on assiste aux cérémonies avec foi, sans arrière-pensée, on voit toujours quelque chose. » Je ne sais pas si je peux parler de “ ma vision ”, tant courent de récits similaires qui montrent que tous ici ou presque la partagent, bourses de pollen luisant dans la pénombre, lumière émanant des peintures de sable. Pendant une cérémonie, Roger est entré dans le hogan sans y être invité, alors que la peinture était en cours d'élaboration. Il l'a vue flotter à un mètre du sol, irradiant de l'intérieur.
p. 122
* YEI BE CHEI (YEIBICHAI)
Les danseurs Yei Be Chei sont les imitateurs humains qui exécutent les cérémonies. Les tissages de Yei Be Chei présentent les danseurs lorsqu’ils dansent, jouent et jouent la cérémonie des Yeis. Les cérémonies sont effectuées pour attirer ou exorciser des effets sur "Dinehtah". Les Yeis exécutent des danses et des rituels spécifiques, selon les directives de Homme-médecine, au cours de la cérémonie, dans le but souhaité. (le transcripteur)
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Il me semble désormais que la faillite d'une partie de l'humanité a débuté lorsqu'elle a adoré un homme plutôt que les dieux qui symbolisaient les forces élémentaires. L'homme se plaçait au centre de l'univers, il s'en croyait le maître. Le ciel passait avant la Terre-mère envers laquelle tout devoir était abrogé. La fonction de l'espèce humaine n'était plus de tenir sa place dans l'ordre du monde, mais de le dominer. Elle avait oublié qu'elle n'est rien sans la Terre.
La vie humaine devenait sacrée. La science se posait pour objectifs l'abolition de la sélection naturelle et le perfectionnement des armes de guerre. Au nom de sa foi, en vertu de sa supériorité technologique, l'homme blanc s'arrogeait le droit exorbitant de soumettre tous les peuples, d'éradiquer tous les savoirs autres que le sien. Il pouvait décréter qu'une race n'avait pas d'âme et était donc l'égale des animaux. Faire disparaître à volonté les espèces, végétales, animales, trop désirables ou considérées comme nuisibles. Enfin, il établissait une ligne infranchissable entre le bien (le ciel) et le mal (la Terre). Seuls le noir et le blanc avaient droit de cité, la vision du monde se réduisait d'autant. Le monothéisme est, littéralement, contre-nature.
p. 71-72
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Je crois “comprendre” ma vision : le nuage de pollen était mû par une énergie première, tellurique, élémentaire, essentielle, qu'invoquent le chanteur et ceux qui l'accompagnent, par leurs prières, leurs chants, leurs danses, leurs peintures de sable, leurs bénédictions. Cette énergie peut guérir quiconque croit en son existence : c'est elle qui donne le mouvement initial à la vie, elle qu'a invoquée homo sapiens pendant cent mille ans, des peintures rupestres aux cultes antérieurs aux monothéismes.
J'ai toujours pressenti qu'il existait une énergie de cet ordre, que les gens sérieux disent irrationnel. Son existence éclaire la plupart des phénomènes dits paranormaux et autres miracles. Dans les temples des religions anciennes ne subsiste à l'état de traces que l'énergie fossile suscitée par les prières passées, capable de toucher celui qui la cherche mais que plus personne ne sait invoquer. Une question qui m'occupe depuis longtemps trouve sa réponse : non, les dieux ne meurent pas si on ne les prie pas, car demeure l'énergie première qu'ils représentent. Ce sont les hommes qui ne savent plus prier qui meurent, une partie d'eux au moins, la plus sacrée, leur récepteur, leur capteur à énergie, qui leur permet de s'en alimenter.
p. 70
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De la clarté d'un ciel nocturne, d'une traînée de bleu dans la nuée, pour évoquer la lumière de Dinehtah.
Au fil des jours, le contact avec les éléments s'estompe. Trop de goudron entre la Terre et mes pieds, de béton entre le ciel et mes yeux, de crasse entre l'air et mon nez. Trop de voitures, de bruits de machines. Bien trop de gens. Même dans les parcs parisiens, la connexion ne s'opère pas tant le sous-sol est encombré de boyaux métropolitains, d'égouts, de tuyaux, de fils électriques. La terre a été déblayée, remblayée, ses formes ne traduisent plus que la volonté des hommes.
Je renoue, contraint, forcé, et consentant, avec mes modes de pensée coutumiers.
p. 69
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DINEHTAH
Devant Navajo Fortress, flèche hautaine dressée au milieu du canyon, le guide relate les horreurs perpétrées là par Kit Carson et ses troupes, affamant le Peuple année après année, brûlant les hogans, détruisant les récoltes, abattant les troupeaux, arrachant les pêchers séculaires, massacrant tous ceux qui croisaient leur chemin, femmes, enfants et vieillards compris.
Les visiteurs blancs affichent des mines perplexes — leurs héros ne seraient pas des héros ? Seule une dame a les larmes aux yeux, je devine sa compassion. L'excursion terminée, elle vient vers moi. Elle m'a vu prendre un petit-déjeuner hilare avec Rainbow et Alita et n'a qu'une question : « Vous qui les connaissez, est-ce qu'ils nous en veulent beaucoup ? Je n'ai qu'une réponse : « Les opprimés ont la mémoire plus longue que les oppresseurs. »
p. 54-55
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J'ai rêvé que je tuais mon père. Pour Lillie, cela veut dire que j'accepte le fait qu'il est mort. Jamais l'ami le plus éclairé, l'analyste le plus clairvoyant, ne m'a donné de manière aussi concise, spontanée et positive la signification d'un rêve.
p. 53
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Durant la deuxième guerre mondiale, aux Américains se posait entre autres problèmes celui des transmissions. Les Japonais, maîtres décrypteurs, cassaient leurs codes à mesure qu'ils étaient inventés. Un Blanc qui avait grandi dans la Réserve et connaissait la langue des Navajos eut l'idée d'avoir recours à eux comme opérateurs radio. On en sélectionna plusieurs dizaines qui remplirent leur tâche jusqu'à la fin de la guerre sans que les Japonais puissent les comprendre. Les officiers s'émerveillèrent de leur aptitude à se plier à la discipline de l'armée, l'attribuant à leurs qualités guerrières innées. Les Navajos, eux, disent que le régime militaire leur semblait doux après celui auquel ils avaient été soumis à l'école des missionnaires. Les Code Talkers jouèrent un rôle déterminant dans la guerre du Pacifique. À leur retour dans la Réserve, ils n'avaient pas le droit de vote, leurs enfants étaient punis à l'école s'ils parlaient leur langue maternelle. Devant une vidéo de ces vieux hommes qui ne se vantent ni ne se plaignent, je retiens mes larmes.
p. 52
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Dans un abri attenant, nous mangeons des côtes de mouton et des bouillies de maïs. Le repas est émaillé de plaisanteries et de rires. « Tu as le droit de sourire » me dit Roger. Je peine à assimiler la leçon de la nuit passée : le sacré n'est pas qu'affaire de solennité, mais aussi d'une juste mesure de rigolade.
p. 49
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Il n'y a pas l'eau courante, elles doivent aller la chercher dans des bidons à Chinle, la ville la plus proche. Pour satisfaire aux exigences des écologistes intégristes, Wilmerine n'a plus le droit de couper son bois dans les parages comme sa famille avant elle. Elle préfère vivre là plutôt qu'en ville.
p. 42
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