C'est un chemin oublié où je ne rencontre personne. Une solitude de voie désaffectée, à peine troublée à intervalles réguliers par le glissement d'une péniche. A chaque passage, j'ai le sentiment d'assister à une chorégraphie désuète, dont le mouvement simple conserve, dans sa lenteur même, une noblesse jamais mise en défaut.