Nationalité : France
Né(e) : 1964
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Né(e) : 1964
Biographie :
Christophe Marchand-Kiss a dirigé la collection « L’Œil du poète » aux Éditions Textuel.
Auteur de performances, traducteur de l’anglais (Herman Melville, Edgar Poe, John Cage, Gertrude Stein, Peter Greenaway et de jeunes poètes américains), il est l’auteur de Regard fatigué (Aleph, 1998), Traduire en poésie (collectif, Farrago, 2001),Léo Ferré, la musique avant tout(Textuel, 2004),Gainsbourg, le génie sinon rien (Textuel 2006).
Il vit à Rome.
Christophe Marchand-Kiss a dirigé la collection « L’Œil du poète » aux Éditions Textuel.
Auteur de performances, traducteur de l’anglais (Herman Melville, Edgar Poe, John Cage, Gertrude Stein, Peter Greenaway et de jeunes poètes américains), il est l’auteur de Regard fatigué (Aleph, 1998), Traduire en poésie (collectif, Farrago, 2001),Léo Ferré, la musique avant tout(Textuel, 2004),Gainsbourg, le génie sinon rien (Textuel 2006).
Il vit à Rome.
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Repasser n'est pas réparer. N'a pas vu, tout à l'heure, que le trapèze d'azur était, comment dire, pense-t-elle, barré : non, ce n’est pas : barré, ni, bien sûr, biffé, mais saigné, par le parallélépipède, ouvert, boîte pour que s'encastre le métro, qu'il surgisse, tranche la mémoire : la sienne : celle qui est restée, là, ou Là, insoupçonnable, mémoire, si c’était, bien, cela, ce mot, de temps anciens, et des bordées d'air froid soulèvent, soulevaient les peupliers si ce corps, son corps déboule, ou, simplement, pénètre, dans la coque inVersée de la Gare de Bulgarie
Un éclair blanc, une zébrure : légère zébrure sur le ballast, produite par l'irruption, fugace, du soleil, font penser aux rais, blanchâtres, de lumière qui traversaient, soudain, une clairière, au petit matin, ce matin-là, et au document, qu'elle, et pourquoi elle, ce corps, ce corps à elle, a prestement fourré, mais quand ?, dans sa poche, entre les feuilles d'un journal, français, plié, sur la première page duquel sont notés : quelques numéros de téléphone, ne serviront pas, et à qui pourraient-ils servir.
L'imagination nécessite un retrait. Ou un débord, fluctuant : nécessite une impasse, et un mur, élevé, et qu'on puisse y grimper, et l'élever, encore, et s'élever, beaucoup plus haut, encore plus haut, et regarder, alors, des points, qui ne veulent rien dire, eux, des points qu'on accorde : à l'imagination du moment, des points, et soudain, des formes, autres, qui agissent, qui s'agitent, qui parlent, qu'on fait parler. Un carrosse d'or. Une étoile. Un étendard. Un duc.
Doué d’un humour grinçant et subtil, il a su imposer au public un personnage de désinvolte désenchanté et sardonique qui cache une très vive sensibilité.
Ce qu’obtient Gainsbourg n’est pas une autre langue : il même deux langues sans les confondre… Ce n’est pas non plus tout à fait du franglais, car le jargon que que ce mot prétend recouvrir n’existe pas. Des mots depuis le Moyen Âge passent d’une langue à une autre, voilà tout.
La Javanaise est une dilution brutale, presque instantanée, de l’amour… d’une grande violence… Il y a aussi sa déroute et le suicide, simplement suggéré.
Toute vie est digne d’intérêt – même la plus intime.
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