Au début, Grandet m’accompagna inspecter des rizières. Là, je regardais des femmes à chapeaux coniques, pantalons retroussés sur les cuisses, repiquer des jeunes plants trop à l’étroit dans leur premier enclos ; les buffles tiraient la charrue puis, avec la moisson venait le temps des touffes de riz liées en gerbes, des grains battus et vannés avec des mouvements lents et aériens de danseuses khmères. A l’ombre sous un appentis, devant une citronnade, Grandet me racontait des histoires de la colonie.