À l'automne 2016, nous avons commémoré les soixante-dix ans de la constitutionnalisation du principe de laïcité. Depuis 1946, après les ineffables horreurs de la Seconde Guerre mondiale, de la barbarie nazie et de l'Occupation, la république, en France, s'est retrouvée et a réuni ses citoyens en se qualifiant à nouveaux frais par l'usage inédit à ce niveau normatif du terme «laïque». Cet épisode, au lendemain de la Libération et de la chute de la dictature de Vichy, n'est pas un moment secondaire. Il est au contraire un moment juridique et politique fondamental, qui passa par le vote majoritaire du peuple français, approuvant par référendum le texte constitutionnel proposé pour fonder le nouveau contrat social républicain.
À l'automne 2016, nous avons commémoré les soixante-dix ans de la constitutionnalisation du principe de laïcité. Depuis 1946, après les ineffables horreurs de la Seconde Guerre mondiale, de la barbarie nazie et de l'Occupation, la république, en France, s'est retrouvée et a réuni ses citoyens en se qualifiant à nouveaux frais par l'usage inédit à ce niveau normatif du terme «laïque». Cet épisode, au lendemain de la Libération et de la chute de la dictature de Vichy, n'est pas un moment secondaire. Il est au contraire un moment juridique et politique fondamental, qui passa par le vote majoritaire du peuple français, approuvant par référendum le texte constitutionnel proposé pour fonder le nouveau contrat social républicain.
«La laïcité, c'est la disponibilité universelle du patrimoine humain, c'est la loi qui veut que chaque homme soit maître de son bien et que son bien se trouve partout où il y a des hommes. Sur cette loi le peuple fonde son droit lorsqu'il exige que soit rendu à tous ce que détiennent quelques-uns.»
Robert Escarpit, École laïque, école du peuple.