Beaucoup sont devenus des tueurs froids, indifférents, parfois enthousiastes ; d’autres participaient le moins possible à la tuerie, s’en abstenant pour de bon lorsqu’ils pouvaient le faire sans s’attirer trop d’ennuis. Seule une minorité de non-conformistes a su se ménager un enclos, sans cesse menacé, d’autonomie morale. En s’imposant un comportement atypique et en mettant au point des stratégies d’esquive, ceux-là ne se sont jamais mués en tueurs.