Quand elle riait, elle faisait trembler la maison. Mais, dès que son humeur tournait, mon univers s’assombrissait. Je n’y pouvais rien. Elle était plus forte que moi. Elle pleurait comme une enfant, son rire tintait haut et clair, et son sourire reste le plus beau qu’il m’ait été donné de voir. Elle pouvait débattre pendant des heures sans interruption. Afra adorait ou détestait, et elle inhalait le monde comme si c’était une rose. Voilà pourquoi je l’aimais plus que la vie.