Aujourd’hui, j’ai goûté à ce plaisir défendu, un peu, assez pour comprendre que l’addiction est définitive. Assez pour avoir besoin de la lécher, de la déshabiller et de couvrir ce corps au parfum de fleur des îles. Elle m’a donné ce qu’elle m’a toujours refusé et toute notre histoire a défilé dans ma tête, je me suis jeté sur elle sans retenue. Elle m’a affamé si longtemps que le simple contact de ses lèvres m’a fait perdre la raison. Gamin, à ses côtés, j’avais l’impression qu’on me tendait un bonbon, mais qu’on le retirait avant que je ne puisse l’atteindre. Elle évoluait près de moi comme un papillon près d’une flamme, sans jamais m’approcher réellement, aucun risque pour elle de se brûler.