J’étais toutefois suffisamment lucide pour savoir que je ne pourrais pas réussir seule. J’étais l’aveugle guidant l’aveugle, un acrobate amateur travaillant sans filet.
Cendrillon s’est bien foutue de ma gueule. Oh, bien sûr, elle n’est pas la seule. Belle, Jasmine, Ariel et Aurore – ou peu importe son prénom, personne n’arrive à se mettre d’accord – sont tout aussi coupables, avec leur « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » et leurs princes charmants
Le cas Aladdin : avec Allen dans le rôle d’Aladdin
Âge : 22
Vous vous rappelez combien Aladdin est adorable ? Comme on est d’office acquis à sa cause, bien qu’il mente à Jasmine tout au long du film ? Il arrive, se prétend prince, et on se dit : « OK. Il a ses raisons. » Il va même jusqu’à demander à la princesse de lui faire confiance… Dans la vraie vie aussi, chacun a ses raisons de raconter des bobards. Elles n’en deviennent pas acceptables pour autant
Temps perdu : cinq mois.
Leçon :
- Ne jamais sortir avec un mec obsédé par sa bagnole.
- Insister pour aller chez lui au moins une fois.
- Ne pas se laisser embobiner par ses histoires à faire pleurer dans les chaumières.
- Les dentistes sont le mal incarné.
- Du petit bobard au gros mensonge, il n’y a qu’un pas, que l’affabulateur n’hésitera pas à franchir.
- Ne jamais, JAMAIS, sortir avec un menteur
Mon coeur se mit à s'emballer, tambourinant avec frénésie contre mes côtes. Son regard enflammait tout mon corps, et la passion qui brûlait dans ses yeux ne lassait guère de doute quant à ce qu'il avait en tête. Au-delà du désir, pourtant, j'y voyais également de la tendresse.
Le lavage de cerveau commence vers l'age de deux ou trois ans, lorsqu'on commence à nous nourrir de contes de fée à base de princesses, de châteaux, de robes de bal et d'amour pour toujours. Pas étonnant que la pilule ait du mal à passer quand, à seize ans, on découvre que notre jules aspire davantage à nous peloter qu'à nous décrocher la lune. On se console en se disant que c'est propre à l'adolescence, que ça s'arrangera avec le temps.
Nous ne sommes pas des pièces de puzzle, Steph. Aucun homme ne m'attend je ne sais où pour "me compléter".
Plus tôt ce jour-là, j'avais cru que l'amour était plus que cinq lettres que les gens utilisaient à tort et à travers. J'y avais vu un sentiment puissant et sincère capable de guérir les blessures du passé grâce à l'acceptation et à la compréhension. Quel p**** d'imbécile je faisais ! Le seul pouvoir de l'amour était de rendre les gens vulnérables afin de les faire souffrir et de les user jusqu'à ce que tout ce qui leur reste soit des coeurs brisés et des vies ruinées.
L’une des citations sur lesquelles j’étais tombée proclamait : “L’amour, c’est regarder dans les yeux de l’autre et y trouver tout ce dont on a besoin.ˮ C’est mettre une sacrée pression sur la personne en question, non ? Et “tout ce dont on a besoinˮ ? Sérieusement ? Genre, tu as intérêt à avoir un cheeseburger au fond des pupilles, parce que, à un moment donné, ta moitié risque de commencer à avoir faim.
(p. 488-489)
j’ai compris pourquoi le film se termine une fois que l’héroïne et son prince charmant se sont enfin trouvés. Tout ce qui vient âpres, ca craint.