Oh combien noire est la nuit de la judéria !
Noire comme l’œil d'un corbeau, comme un fond de cave où nul n'a jamais allumé de chandelle, l'abysse d'un océan sous un ciel sans lune.
Noire comme le malheur lui-même.
Noire comme un naphte qui se serait répandu dans les ruelles, noyant chaque chaussée, chaque angle, chaque porche du flot de sa noirceur...