Son seul regard suffit à me calmer. Je lui fais confiance. S’il s’interpose, c’est pour m’éviter les ennuis à venir, ceux que je ne vois pas, emprisonné dans ma rage. De toute façon, le mec ne vaut pas que je m’acharne. Le pire coup de ma vie.
Je lui crache au visage, histoire de signifier que je lui laisse la vie sauve, et me fraie un chemin au milieu des soiffards en délire jusqu’au bar. Jo m’y attend déjà avec de quoi me biberonner jusqu’à l’inconscience.