Citations de Claire Caron (13)
C’est facile aujourd’hui de remplir un journal ou un magazine : il suffit de dépêcher deux ou trois potineurs dans les coulisses d’un événement et de faire suffisamment de photos des préparatifs pour occuper les pages pendant trois ou quatre jours. On y ajoute trois ou quatre rumeurs juteuses et tout le monde se régale.
C’est fou comme le plaisir s’use vite.
Je considère que l’apprentissage de la musique est essentiel pour les enfants. Et c’est excellent pour la compréhension des mathématiques.
J’aime les minutieuses, celles qui vont fouiller dans le dictionnaire pour dénicher des insultes assez violentes pour me faire sortir de mes gonds en quelques secondes. J’exige aussi qu’elles le fassent avec élégance, en talons hauts, avec une élocution correcte. J’admire les gens qui parlent bien, même si parfois ils me font chier avec leur vocabulaire. En général, j’essaie de bien m’exprimer, même si le naturel me revient facilement dans certaines situations.
Has been, c’est une expression très courante, tout le monde l’emploie régulièrement, mais jamais en présence des personnes concernées. Ce n’est pas politiquement correct.
Malheureusement, mon bonheur n’est pas parfait ; j’aurais voulu lire dans ses yeux qu’elle reconnaissait mon pouvoir sur elle. Une victime consentante, c’est sans intérêt. Je voulais qu’elle meure, mais pas que ça lui fasse plaisir !
S’il y a une chose qu’il déteste dans le métier d’enquêteur, c’est bien la paperasse. L’idée de devoir recommencer à remplir les feuillets dûment complétés la veille lui répugne.
Elle se croit originale et unique, avec son petit gigolo ? Pauvre conne, c’est évident qu’il se sert de toi comme d’un escabeau, lui aussi. S’il est aussi beau et sexy que tu dis, il peut avoir n’importe quelle femme. Pourquoi toi ? Parce que tu vas lui être très utile.
Quand je pense à tous ces hommes qui trouvent les femmes mystérieuses et insaisissables. Moi, je les trouve terriblement prévisibles. Quoi qu’on fasse, elles ont toujours le blâme à la bouche : on ne les apprécie pas à leur juste valeur, on ne les caresse pas assez, on ne leur parle pas assez, on ne les aime pas assez, on ne les baise pas assez, ou trop, ou mal, ce qui revient au même.
Quand une femme est aussi gaga devant toi, tu n’as pas besoin de demander quoi que ce soit, il suffit d’attendre et d’ouvrir grand les bras pour que les bienfaits tombent du ciel.
Dans la vie, Corinne est belle, mais d’une beauté froide et classique qui, sans le support de beaux vêtements et d’une coiffure impeccable, ne serait peut-être pas aussi évidente. Sur la toile, sa beauté est sauvage, furieuse, provocante. C’est pour ça que je ne l’ai pas reconnue. Ce n’est pas la véritable Corinne que l’artiste a peinte, mais une version exaltée, peut-être commandée par le modèle.
On a beau être la femme la plus puissante du monde de la télé, on a aussi ses petites faiblesses. Et on vient d’avoir quarante ans.
Elle a investi dans le luxe, mais surtout dans la puissance. Elle croit que, comme on ne prête qu’aux riches, on ne donne du pouvoir qu’à ceux qui en ont déjà. Elle n’a pas tort, bien sûr, même si le pouvoir le plus redoutable, c’est celui dont les autres n’ont pas conscience…