Gêne de ces instants où se matérialise un changement de l'existence. Charnières grinçantes, la porte tourne, je vais passer le seuil derrière moi,Milie vulnérable. Et sa fragilité me donne la mesure de mes forces intactes. (...)
Le goût savoureux de la solitude je n'y crois guère. Ce pain-là se mastique avec des larmes rentrées, j'en ai mangé,je veux l'oublier.(p.9)