Jules lève son regard vers le ciel dégagé de ce mois de mai. Des traînées laissées par des avions viennent strier l’azur. Il observe la lourde pierre qu’il tient à deux mains. Ses jointures sont presque blanches à force de la serrer.
Caché derrière le parapet du pont, il hésite encore.
— C’est dangereux ?
— Mais non, pas du tout !
— T’es sûr ?
Alex soupire.
— Tu fais chier, Jules ! C’est vraiment gonflant !