Il ne pratiquait nullement un geste d’amour mais un acte de domination pure et de possession brutale. Il prit, sans égard et sans douceur, assouvissant sa revanche envers la faute qu’il lui imputait depuis près de trois années. Il savourait le goût de ses larmes et la perception de sa souffrance. Et c’était mieux que tout ce qu’il aurait pu imaginer. Aux sensations physiques s’ajoutaient la satisfaction du devoir accompli et une dose de joie perverse à l’idée d’infliger de la douleur.