Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler en bien d'un mauvais livre, de voir la coupe à moitié pleine et non à moitié vide. Mauvais, il l'est indéniablement : illustrations, texte, histoire, tout est plat et convenu. Tout est du repompage intégral de formules (magiques ?) qui ont marché ailleurs.
On puise abondamment dans Harry Potter, dans Merlin l'Enchanteur, dans la Fée Clochette et tout un tas d'autres poncifs. Pourtant, j'aurais tort, vous auriez tort de fustiger un tel ramassis de créations des autres. Molière ne faisait pas autre chose, il repiquait tout ce qui marchait à droite à gauche, des scénarios, des tirades, des mises en scène, des costumes. On dit même maintenant " La langue de Molière " alors qu'il se classerait sans problème n°1 au grand concours du plagiat d'or s'il était organisé.
En somme, qu'y a-t-il dans cette École Des Fées ? Rien moins que l'air du temps emprisonné dans une bouteille. C'est un album affreusement commercial mais qui fait une synthèse admirable de tout ce qui séduit les petites filles (car j'ai la faiblesse de croire que l'ouvrage se destine principalement aux petites filles, autre poncif, s'il en est) en ce début de XXIème siècle dans le monde dit " occidental ".
D'ailleurs, vous le présentez à n'importe quelle petite fille lambda et elle s'y sent tout de suite chez elle. C'est tellement non typé que vous ne risquez absolument aucune mauvaise surprise, aucune chance de rejet. J'ai essayé avec ma fille et elle l'a absorbé béatement. J'ai essayé avec plusieurs autres, même réaction. C'est un peu comme de sortir un pot de Nutella, il y a un tel niveau de perfection dans le dosage du sucré et du huileux que ça ne peut que convenir aux palais encore tendres.
Donc, pour revenir au livre, ce n'est pas bon, il n'y a pas un pet d'originalité à aucun niveau mais ça fonctionne admirablement parce que c'est un condensé de l'époque dans laquelle nous faisons éclore les " rêves " des petites filles. Bien évidemment c'est de la connerie et ça ne fonctionnera plus aussi efficacement dans trente ou cinquante ans mais il y a là un révélateur sociétal indéniable.
Une partie de moi-même me somme de mettre illico ce livre à la poubelle mais une autre partie de moi-même me donne l'injonction, au contraire, de laisser ma fille s'y baigner sans réfléchir, tout simplement pour lui permettre d'être en phase avec son époque, de développer une culture commune avec les petites filles qu'elle côtoie. (Je vous accorde que le mot " culture " est peut-être un peu fort dans ce cas précis, mais il faut bien lui donner un nom.)
Jeune, j'ai regardé ou lu des tas de choses débiles qui n'avaient absolument aucun intérêt pour la personne que j'étais appelée à devenir mais qui m'ont tout de même permis de développer un fond d'expériences vécues commun avec mes contemporaines. C'est en ce sens que je trouve que ce livre peut avoir un intérêt.
Est-il bien nécessaire que je vous parle de l'histoire ? Bon, si vous voulez. Une petite fille arrive à l'école des fées, c'est son premier jour, elle expérimente des sortilèges et artifices magiques. Elle fait également la rencontre de sa super future copine fée. Elle découvre un gros grimoire contenant toutes les formules magiques of the world. Et elle fait même ses premières petites bêtises magiques avec sa copine, oups ! Et même que grâce à ses nouveaux pouvoirs de fée, elle peut river le bec de son frère, ouh là, ça c'est le top du top. Elles en redemandent les gamines…
Bref, plus commercial tu meurs (vous étonnerai-je si je vous signale que " l'auteure " a fait des études de commerce et que son ambition à l'origine était de faire du marketing dans l'édition ?) le genre de livre idéal pour être vendu en tête de gondole au supermarché, mais est-ce si grave ? Il a au moins le mérite de montrer que les livres ont de la valeur… Et puis après tout, ce n'est que mon avis de vilaine sorcière, c'est-à-dire pas grand chose.
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Une histoire sans grande surprise qui reprend le thème du doudou perdu. Heureusement les illustrations de Claire Gaudriot charment le petit lecteur.
En fin d'ouvrage se trouve le jeu des différences et un coloriage. Le plus de ce livre un petit prix.
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Christine de Pizan est un personnage fascinant du Moyen-Âge. Malgré son genre, elle réussit à s'émanciper des contraintes de son époque pour devenir l'une des premières femmes écrivains. Impliquée politiquement, elle n'aura de cesse d'écrire pour le droit des femmes.
Album bien écrit, joliment illustré, "Christine de Pizan : La clairvoyante" présente aux enfants une femme importante qui apparaît pourtant peu dans la littérature jeunesse. C'est déjà très appréciable, mais en plus, c'est fait avec goût !
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Un livre jeunesse très agréable nous portant au Canada en compagnie d'une bande de jeunes bien sympathiques.
Candice, le personnage principal va se laisser façonner par ces vacances au plus près de la nature et nous la suivons avec plaisir.
Je remercie vivement Babelio et l'éditeur Orso pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique.
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Tout autant un album qu'un documentaire sur une femme écrivaine du Moyen Âge.
Quelle force de caractère, quel talent pour sortir du rôle de servante imposé à l'époque par les hommes ! Heureusement, ses textes trouvent grâce en haut lieu, lui permettent de vivre de sa plume, et même d'ouvrir un cabinet de copistes.
Je ne connaissais pas du tout la figure de Christine de Pizan. Son parcours est très intéressant.
En revanche, je n'aime pas du tout les illustrations. Le trait plutôt délicat s'inspire du style de l'époque, mais j'ai trouvé les couleurs particulièrement criardes. La modernité du personnage se suffisait à elle-même...
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Cette biographie de Christine de Pizan s'adresse surtout à des collégiens qui désirent connaitre cette célèbre auteure du Moyen-âge.
Prolifique écrivaine Anne Boyer dresse ce portrait attachant d'une femme arrivée en France à l'âge de quatre ans. Vite adaptée à la vie parisienne elle aspire à une vie d'érudition.
Mais à quinze ans elle doit épouser Etienne de Castel avec qui elle partagera une vie amoureuse épanouie.
Cependant son veuvage va complètement changer sa vie. Sa carrière d'écrivaine va vraiment décoller face à des créanciers tenaces. Elle se met à écrire et sa voix est appréciée auprès de hauts personnages. De nature rebelle à la condition féminine de l'époque, elle incite les femmes à prendre conscience des rôles importants qu'elles jouent dans leur famille et dans la société.
Féministe avant l'heure, l'intelligente Christine de Pizan a été, par ses poésies et ses écrits politiques, un témoin social pendant la guerre de cent ans.
Pour valoriser le texte, Claire Gaudriot l'a illustré de dessins inspirés des enluminures très prisées en ces temps là. Les roses et les rouges soulignent la féminité de l'héroïne et apportent de la douceur à l'image.
Avec ce documentaire j'ai eu un regard tendre et plaisant sur une femme que je connaissais que de nom.
Désormais voici une féministe de plus dans la liste de toutes celles qui ont à cœur d'honorer la femme.
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Un très joli petit livre. J'adore les illustrations de Claire Gaudriot. Ses collages sont absolument magnifiques sur chacune des pages. C'est une illustratrice que j'ai été heureuse de découvrir et son travail est remarquable.
Le texte de Leila Brient esr particulièrement intéressant. Il ne faut pas craindre les quelques gros mots qui fleurissent ici ou là. Le message, les messages transmis par l’auteure vont loin. Je pense que de trop jeunes lecteurs auront besoin d'être accompagnés dans cette lecture, je crains que certaines références leur fassent défaut. C'est pourquoi j'ai un peu de mal à le conseiller à partir de 10 ans, 12 ans plutôt. Les mamies ont chacune une personnalité bien trempée et leurs caractéristiques et leur vécu sont décrits avec talent. Comme Louise, je les aime toutes même si j'ai des préférences... Une littérature de jeunesse de qualité, bravo aux auteurs.!
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: Qui est Christine de Pizan?
Une jeune femme d'origine italienne et française d'adoption.
De quelle façon se distinguera t-elle?
Nous sommes au Moyen-âge.
Christine baignera très tôt dans le sillage de son père, homme de science, philosophe et astrologue appelé à la Cour du Roi de France Charles V.
Ce qui lui sera autorisé enfant, ne lui sera plus pardonné en grandissant: poser des questions et participer aux grandes discussions. "Les femmes ne font pas tourner le monde, c'est aux hommes de décider, de penser, de découvrir", lui durat-on.
Mariée à 15 ans? Et oui. Bigre.
Après, c'est peut-être trop tard pour une femme.Vous imaginez vous?
Christine fera bonne pioche et aimera avec sincérité et force.
22 ans, veuve et mère de trois enfants, elle ne se laissera plus choisir un autre époux, pas après avoir gérer les dettes laissées par son époux.
Elles pouvaient et savaient le faire, donc.
Quelle marque Christine aura t-elle laissée?
Une femme peut faire bien plus que de dire "non", même si pour le pouvoir de son genre c'est déja beaucoup.
De Pizan, c'est un nom d'écrivaine à noter tôt dans la grande littérature, Christine de Rizan se faisait déja commander des poèmes et récits, commandera des copistes tandis que " Le Nom de la Rose" d'Umberto Ecco connaissait son grand succès.
Elle assumait déja son sexe comme un sexe qui pense et un sexe "fort" à sa mesure, elle ne l'aura pas présenter autrement à son fils.
Digne fille de son père, elle y puisera la soif de la connaissance et ses rapports d'actualités rappeleront déja ceux des journalistes.
Étonnant, non?
Cela donnera envie de creuser en refermant le livre.
"Christine de Rizan", " Ada Lovelace", " Calamity Jane" chez l'Éditeur "À pas de loup", une série de biographies féminines et féministes pour ados, sous un format album à découvrir et à surveiller sans doute tant elle semblera à partager, elle est signée Anne Loyer à la plume et Claire Gaudriot à l'encre et les couleurs.
L'esthétique des premières de couverture très décoratives aux couleurs pimpantes accrochera le regard et offrira déja un premier beau portrait du personnage dont on tiendra le roman illustré entre les mains.
Ada Lovelace, Christine de Rizan,vous connaissiez?
La littérature jeunesse s'évertuera à promouvoir les héroïnes entre autres choses et c'est l'explosion (ou l'implosion chez les hommes incrédules) avec le sujet des femmes illustres.
Quoi de plus naturel et de plus logique de rapporter ces faits avec la somme considérable et remarquable d'auteures dans ce genre littéraire jeunesse très lu
Les femmes.
Les femmes et l'histoire du monde.
Cela n'aura pas toujours été ensemble sur des qualités intellectuelles.
Certaines jeunes lectrices ados en grandissant (et lecteurs aussi) se demanderont parfois devant les représentations parcellaires, féminines, des livres d'histoire si elles n'étaient pas plus nombreuses. Y a t-il eu d'autres femmes que la polonaise Marie Curie pour découvrir? D'autres femmes sur les barricades comme Louise Michel de la Commune pour protester avant le monde moderne?
Où sont leurs noms?
Il faudra alors quelque fois des auteur(e)s pour creuser et sauvegarder ce qui s'est perdu dans les archives ou la mémoire, pour transmettre des sources d'histoire peu connu mais trop importantes pour qu'elles ne soient pas notées par les filles et les femmes comme exemple, pour les générations d'aujourd'hui et de demain.
Rappelez-vous, dans l'élan commun de quelques publications adultes, ce petit roman de Sandrine Beau par exemple: "Alice Guy, la première femme cinéaste" chez Belin Jeunesse, qui aura participé à mettre en lumière le cas de cette visionnaire de la caméra cinéma qui n'aura injustement pas été cité pour l'invention du Cinéma.
Et oui, jeunes gens, parfois l'Histoire ne notera que ceux qui feront d'une invention un succès retentissant, sans s'embarrasser des premiers balbutiements, aussi imparfaits soient-ils.
Pourtant, chaque trouvaille n'existerait pas sans eux.
Que serait l'invention des allumettes, des cheminées, sans ses cogneurs de silex au temps des premiers hommes ?
Notons bien que si ces auteurs, souvent des femmes, ne le faisaient pas, qui le ferait ?
Devoir de mémoire des oubliées.
Qui s'occuperait d'éduquer ces jeunes esprits féminines pleines d'espoirs, de rêves et d'ambitions?
Le cas sera à l'identique avec les illustres LGBT pour des ados LGBT en quête d'assurance.
Ne refaisons pas l'Histoire, voici ce que cette tape sur l'épaule en force féminine voudra signifier : "nous étions là quand les siècles se sont éveillés aux lumières et nous serons encore là demain.
Non, elles ne se sont jamais contentés d'attendre, même dans l'ombre, elles pensaient, avaient des idées, des opinions et n'auront pas toujours décidé de les faire éclore parce qu'on leur en donnait la permission.
Une collection à suivre et poursuivre.
CE QU'ILS EN DISENT?
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La petite Louise que nous suivons dans ce livre n'est pas une collectionneuse d'objets (pas de billes ni de cartes Pokémon) mais une collectionneuse de personnes et d'histoires de vie, mais plus précisément de mamies.
Dans ce petit livre aux allures de cahier de brouillon, Louise nous fait découvrir sa collec' de mamies au caractère bien trempé ! Entre gribouillages et illustrations, nous découvrons Ella, Violette, Joséphine et bien d'autres pour aborder des sujets de grands avec des mots d'enfants. En effet, des thèmes importants comme le racisme, la politique ou le nazisme sont évoqués subtilement comme un moyen de lancer la discussion avec son enfant.
Pour information, ce livre est dans la collection jeunesse des 8-14 ans et je trouve que cela correspond bien aux 8-10 ans. C'est un style simple, sans phrases complexes et beaucoup d'illustrations donnent vie au récit.
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Ho ! Mon Dieu ! Des mois que je dois le lire, que je le feuillette, que je le respire, que je tourne autour... j'en aimais tout au premier regard, le format, la souplesse, le velouté des couleurs, l'impertinence du graphisme, la mise en page, les dessins.
Et puis ce midi, dans la bibliothèque, je l'ai enfin apprivoisé. A voix haute, pour moi seule, j'ai savouré chaque mot, chaque expression. Je me suis reconnue dans la petite fille et j'y ai vu mon fils aussi. Une passion commune pour les mamies, que les mots de Leila Brient retranscrivent si bien "Les mains de mamies, j'aime bien ça, c'est doux comme un tas de couvertures, c'est tout exprès pour se blottir".
Ces mots qui viennent se glisser, se lover ou se heurter doucement dans le travail d'illustration de Claire Gaudriot. Chaque mamie apporte son univers, sa personnalité, sa voix et vient enrichir cette collection peu ordinaire ! Un petit bijou finement ciselé aux creux des émotions, les vraies.
Après lectures des avis précédemment exprimés, je conclurais en disant que cette collec de mamies nous propose plusieurs niveaux de lecture. Mon fils de 6 ans a beaucoup aimé, même s'il est évidemment passé à côté de nombreuses références, mais je sais qu'il y reviendra à différents âges et que certaines choses se révèleront à lui en temps voulu.
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Ma fille de 9 ans a beaucoup apprécié ce livre qu'elle a dévoré pendant les grandes vacances! Elle s'est laissée emporter dans cette aventure de jeunes collégiens qui se retrouvent au Canada pendant l'été autour d'un projet bénévole de préservation d'un parc naturel. Elle s'est identifiée au groupe d'amis qui évoluent dans un contexte international. Le thème de la protection de la planète ainsi que les valeurs morales et civiques sont appréciées et font l'unanimité, tant par ma fille que par moi-même!
Une illustration douce et colorée fait de ce roman un beau cadeau à offrir!
Envie à présent de continuer de voyager en découvrant d'autres livres de l'auteur.
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Une série de portraits drôles, émouvants et poétiques à souhait, délicatement illustrés et dédiés à nos anciens. Car, encore mieux qu'une bête collection de cartes Poketruc, Louise peut se targuer d'une splendide collec de mamies, que tous ses camarades vont finir par lui envier ! Chaque chapitre est consacré à un caractère, Ella la militante, Violette l'artiste, Aimée la généreuse, Joséphine l'élégante, Bertille la cabossée, Linette l'étourdie, mais aussi Moktar, qui aspire à être une grand-mère comme les autres. Un recueil de textes pour découvrir qu'une vie toute entière se cache derrière les sourires, les manies et les attentions de nos mères-grands.
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Je remercie Babelio et l'éditeur pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
C'est un livre gentillet, sans histoire, juste une présentation de la collection des mamies (et un papi) de l'enfant narratrice. Le tout présenté dans des dessins réalistes sur un cahier d'école.
C'est une lecture jeunesse, mais j'avoue que cela n'a pas intéressé mes enfants (7 et 11). Le récit était trop enfantin pour la plus grande et les dessins, trop réalistes, n'ont pas captivé la petite. Pour ma part, je trouve que des sujets intéressants sont survolés et qui auraient mérité de la profondeur (le racisme notamment).
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Je remercie Babelio pour ce roman jeunesse reçu dans le cadre du dispositif Masse Critique.
Je suis très partagée à propos de ce roman.
Il y a indéniablement un superbe travail autour de la couverture et des illustrations qui ponctuent le récit.
La première impression est que ce roman s’adresse à un très jeune public – niveau école primaire. Le roman est court (88p.) et la police choisie particulièrement agréable à lire. Mais l’héroïne et ses amies sont des collégiennes. On pourra donc viser un public de lecteurs faibles plus âgés, par contre les plus jeunes auront du mal à s’identifier. Le récit est linéaire, rédigé dans une langue simple, au présent. Le narrateur est omniscient et les précisions données explicitement sur les sentiments ou intentions de chaque personnage ralentissent le rythme. L’auteur s’applique à décrire longuement des scènes qui n’entrent pas dans la dynamique de l’action. Et il y a beaucoup de répétitions, notamment des prénoms. Les péripéties ne sont qu’une succession d’actions et le lecteur reste sur sa faim. Il n’arrive rien d’excitant, de surprenant. Et la révélation sur les origines ethniques est tellement téléphonée qu’elle n’est plus vraiment une surprise.
Mais le plus gênant réside dans la présence de fautes (coquilles???) (p.41 : « je suis fière » alors que c’est Ours Blanc qui parle) et d’erreur de vocabulaire (p. 34 : « descendance » au lieu d’« ascendance », c’est-à-dire un contre-sens)
En outre le titre est sans rapport avec le récit ou alors c’est que le récit ne tient pas les promesses du titre car aucun parcours de personnage n’est transformé par son contact avec la nature, ou alors ce n’est qu’à la marge, pas au centre du roman.
En résumé un roman décevant malgré un beau travail de présentation. Et de ce fait, un roman dont le coût est disproportionné par rapport à la qualité du contenu.
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