(p.72) Je vais mourir seule, ou du moins tenant la main d'une infirmière inconnue des soins palliatifs, vu les tonnes de clopes que je fume. Je l'assume. J'ai peur mais je me félicite pour mon courage. Je ne vais laisser aucune trace derrière moi, disparaître à tout jamais, nullipare puis nulle part, connaître le vide après avoir passé ma vie à le combler. On le fait tous, avec ou sans enfants. L'essentiel est de se sentir vivant, le plus souvent possible.