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3.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 05/01/1780
Mort(e) le : 16/12/1821
Biographie :

Claire Élisabeth Jeanne Gravier de Vergennes, comtesse de Rémusat est une femme de lettres française.

Elle est la petite-nièce du comte de Vergennes, ministre sous Louis XVI, la petite-fille de l'ambassadeur Jean Gravier de Vergennes, et la fille de l'intendant Charles Gravier de Vergennes, directeur des vingtièmes, guillotiné le 24 juillet 1794.

Elle épouse le comte de Rémusat, qui devient sous l'Empire chambellan de Napoléon Ier.

M. de Rémusat est nommé préfet du palais en 1802. Peu après, Mme de Rémusat devient « Dame pour accompagner Madame Bonaparte », ce qui devient rapidement « Dame du palais ».

Pendant sept années, de 1802 à 1809, Mme de Rémusat vivra dans l’intimité de Napoléon. Mais la vive amitié et la confiance que lui porte Joséphine finissent par la compromettre, même aux yeux de l’Empereur.

En 1809, le divorce impérial l’oblige à faire un choix, elle choisit la fidélité. Elle suit Joséphine à la Malmaison.

Trois semaines après Waterloo, son mari est nommé préfet de la Haute Garonne. Dix-neuf mois plus tard, il devient préfet du Nord. Mme de Rémusat entreprend à Lille la rédaction de ses Mémoires.

Mais, elle n’a pas la possibilité de terminer son ouvrage, elle s’éteint dans la nuit du 16 décembre 1821, à l’âge de quarante-et-un ans.

On lui doit aussi, publié par les soins de son fils, Charles de Rémusat (ministre de l'intérieur en 1836), une œuvre posthume de Clary intitulée : Essai sur l’éducation des femmes, qui obtient d’emblée un grand succès et vaut à la mémoire de son auteur une médaille d’or décernée par l’Académie Française.

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Source : appl-lachaise.net
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quelle attente pour des parents que celle de ces bulletins qui pouvaient apprendre, tout à coup, la perte de ce qu'on avait de plus cher! Quel supplice Bonaparte a imposé à des mères, à des femmes pendant tant d'années! Il s'est quelquefois étonné de la haine qu'il a fini par inspirer; pouvait-on lui pardonner une anxiété si douloureuse et si prolongée, tant de larmes répandues, de nuits sans sommeil et de journées pleines d'épouvante? S'il a bien voulu y regarder, il aura vu qu'il n'est pas un sentiment naturel qu'il n'ait froissé.
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Tous ceux qui se mêlaient d'écrire écrivaient à peu près bien; mais on se tenait dans une prudente médiocrité, car c'est toujours la force de la pensée qui fait la première qualité du génie, et, quand la pensée se trouve restreinte, on se borne à perfectionner la rédaction. On mit donc toute sa conscience à faire le mieux possible ce qui était permis; de là cette teinte uniforme qui me semble répandue sur la plupart des ouvrages du commencement de ce siècle.
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