Elle me disait de ne pas me tourmenter, de ne plus perdre de temps, que ces salauds finiraient par mourir comme tout le monde, deviendraient cadavres, cendres, qu'ils s'éteindraient, que leur espèce prendrait fin, disparaîtrait. Et quand je lui disais que justement je voulais qu'ils souffrent dans cette vie, que je ne voulais pas qu'ils passent l'arme à gauche et m'échappent, à moi et à ma haine, alors que moi je n'avais pas pu les esquiver, eux qui n'avaient eu aucune raison de me haïr