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Critiques de Clarisse Crémer (33)
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Clarisse Crémer participe au Vendée Globe en 2020. C’est cette expérience qu’elle se propose de nous raconter en bande-dessinée en s’associant à la dessinatrice Maud Bénézit. De ses débuts à la voile jusqu’à son arrivée aux Sables d’Olonne, vous saurez tout (ou presque de son aventure). Le tout est publié chez Delcourt et pèse plus de 200 pages.



Difficile de ne pas penser à « Dans la combi de Thomas Pesquet » de Marion Montaigne en lisant cet ouvrage. Il s’en inspire clairement et le type d’exploit, ce côté explorateur fou, l’entraînement, tout concorde. Hélas, tout le monde n’est pas Marion Montaigne, Clarisse Crémer n’est pas autrice de bande-dessinée et le résultat est un cran en-dessous.

Clarisse Crémer nous raconte d’abord son parcours de jeunesse, rapidement expédié, pour essayer de comprendre comment elle s’est retrouvée à faire de la voile en solitaire. Ensuite, une première course et la proposition complètement folle qui lui est faite de participer au Vendée Globe. Le livre est sur des rails, la construction narrative est simple et pleine d’évidences. On regrettera que l’entraînement en lui-même est expédié en des pleines pages non-détaillées alors que ça aurait été passionnant de découvrir comment on se prépare à une course pareille. Comparaison oblige : la partie entraînement chez Thomas Pesquet correspondait à plus de la moitié du bouquin…



L’essentiel des pages est donc consacré à la course du Vendée Globe en elle-même. Entre réflexions sur la course, coup de pompe et moments magiques, la course est une montagne russe d’émotions. Le récit est forcément intéressant tant ce principe de course en solitaire est complètement dingue. Cependant, le bouquin n’est pas exempt de longueurs, de redites que la partie narration n’arrive pas à limiter. En effet, il manque d’humour, d’un ton, d’un quelque chose pour éviter que certaines scènes soient poussives. De même, le dessin assez naïf et léger manque d’ampleur pour complètement nous emporter. Certes, il est adapté dans le sens où il y a beaucoup de cases et de pages à dessiner. Mais il est trop sage. Quand Maud Bénézit se lâche un peu, elle est tout à fait capable de nous proposer de belles planches (en pleine page souvent) marquantes, mais sur 200 pages, ça reste léger.



« J’y vais mais j’ai peur » est un ouvrage intéressant, mais non-exempt de longueur. En termes de bande-dessinée pur, ce n’est pas toujours maîtrisé, tant dans le dessin ou la narration. Il manque un ingrédient pour que la sauce prenne complètement. Par exemple, les dernières pages expédient un peu rapidement le problème d’être une femme dans le milieu (alors qu’il n’est pas abordé avant). Il aurait fallu un angle plus fort à l’ensemble. Reste donc un témoignage, assez premier degré, à prendre comme il est. Mais si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à vous jeter dessus.


Lien : https://blogbrother.fr/jy-va..
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J'ai adoré! Je n'y connais rien au monde de la voile et ne connaissais même pas Clarisse Cremer mais plonger dans son aventure a été génial. On se retrouve au côté d'une très belle personnalité, accessible, drôle, humaine et elle nous fait partager son quotidien, ses émotions mais également ses questionnements (sur les femmes, l'environnement etc). Le dessin est très beau, l'ensemble très documenté sans que ce soit bloquant pour les non initiés comme moi. Un magnifique portrait de femme!
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

« J’y vais mais j’ai peur : journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer (la navigatrice) et de Maud Bénézit (l’autrice de BD) est une BD géniale, captivante, hilarante, d’une femme inspirante, dans le doute souvent mais tellement forte.

J’ai adoré et Dieu sait que la mer et encore plus la navigation ne sont pas mes éléments.

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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Quand j'ai commencé cette BD j'avais le même sentiment que le titre. J'aime la mer, voir les bateaux, mais je n'y connais rien et encore moins au Vendée Globe. Mais banco j'ai commencé, j'ai accroché et ligne d'arrivée.

Merci à Maud et Clarisse qui ont permis une vulgarisation (sans être péjoratif) de ce sport. Merci de l'avoir rendu accessible. En plus le format BD permet de visualiser et comprendre.

Ce thème est remarquable et on découvre peu de ces histoires autobiographiques sur la mer dans ce format. Maud a su retranscrire les émotions, le vent, le stress, l'iode, l'infini.

Merci à Clarisse pour ce partage de vie, dans une période si compliqué : le covid. Merci de nous avoir tout montrer sans tabou: oui on fait tous nos besoins.

Merci pour ces belles planches, histoires et belle aventure.
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

🌊 Mission Vendée Globe 🌊

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Nouvelle lecture en service presse grâce à @netgalleyfrance et @delcourt.bd ... J'ai dévoré ce graphique ! @clarissesurlatlantique nous emmène à ses côtés pour faire le tour du monde à la voile et c'est passionnant !

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Personnellement, je ne suis pas passionnée par la voile, ni par le Vendée Globe, je n'y connais absolument rien et pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce graphique. De la construction du projet à son quotidien sur son bateau, pendant 3 mois en solitaire, Clarisse nous partage, à l'aide des illustrations de @bdzit, ses réflexions, ses grandes joies, ses émerveillements, ses moments plus difficiles. De la gestion alimentaire, l'hygiène, les manœuvres, le sommeil, les apprentissages divers, le syndrome de l'imposteur... Et pourtant elle deviendra "la femme la plus rapide" à réaliser cette course, engageant alors un passage réflexif très intéressant sur la place des femmes dans ce type de compétition et les réactions des médias.

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Vraiment j'ai tout aimé dans ce graphique. Même s'il intègre des mots "techniques", il est totalement adapté pour tous les lecteurs et amène une énorme admiration face à cette épreuve incroyable entre force et solitude !

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Foncez vite sur cette lecture 😉🌊
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Moi qui ne suis pas fan de BD, j’ai adoré moi l’association des dessins avec les histoires de Clarisse Crémer. Ces petits dessins ajoutent une touche d’émotion et d’humour à la fois. Moi non plus je n’ai pas pu lâcher les aventures de ClaCla…et je ne me suis jamais ennuyée. J’ai particulièrement apprécié les pages sur la sauvagerie et la solitude des mers du sud, quand Clarisse, totalement en immersion dans la nature retrouve des sensations animales et des instincts primitifs de survie. C’est très difficile à partager mais elle y parvient, soutenue par les dessins magnifiques de Maud Benezit.

C’est une aventure de navigatrice , mais tout le monde peut comprendre et adhérer. Bravo !
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

En 2022, Clarisse Crémer se lance dans son premier Vendée Globe, l'une des courses les plus exigeantes. Elle termine son tour du monde en 87 jours et raconte cette aventure dans cette BD. Elle nous raconte la préparation du bateau, le départ de la course en plein confinement, la solitude de l'aventure, l'arrivée et son nouveau record féminin. Je ne connais rien à la voile et à la navigation mais j'ai adoré cette BD très didactique. J'ai beaucoup aimé l'alternance entre la pédagogie avec laquelle est racontée les détails techniques et tous les sentiments qui traversent la navigatrice. J'ai découvert Maud Bénézit dans sa BD Il est où le patron et j'aime toujours autant son trait et les couleurs utilisées. Une BD coup de cœur, à offrir à des passionnés de voile ou non !
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Une très chouette lecture que ce roman graphique qui raconte l’aventure de la navigatrice Clarisse Crémer au Vendée Globe de 2020. De la préparation physique à celle du bateau, des 87 jours, 2h et 25 secondes en mer à l’arrivée aux Sables d’Olonne, on partage les joies, les doutes, les espoirs, les coups de mou de Clarisse. Même si on n’y connaît rien au monde de la voile, c’est passionnant et le dessin de Maud Bénézit accompagne parfaitement le récit. Sans oublier un questionnement très intéressant sur le fait d’être une femme dans ce milieu plutôt masculin…
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Très bon moment passé avec Clarisse Crémer. La BD retrace bien la vie en mer au large, avec ses moments de grâce et ceux plus compliqués. On suit Clarisse dans les différentes étapes de son projet jusqu'à son aboutissement. Écrit et dessiné avec humour et beaucoup d'humanité, ce livre apporte aussi quelques réflexions sur notre vie contemporaine, notre société et le sens que l'on donne, ou apporte, à nos vies. A découvrir !
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Bon et bien voilà, l'improbable c'est produit... Je m'intéresse à présent au Vendée Globe... Im-pro-bable...



Quand j'ai pris cette bd en main, je ne savais pas qui était Clarisse Cremer. Maud Benezit par contre oui, son "il est où le patron ? " m'avait déjà bien marquée positivement en tant que lectrice. J'ai donc plongé dans cette aventure en solitaire un peu dubitative mais avec une certaine confiance.



Si l'histoire se focalise sur une course, on y rencontre surtout une femme qui décide de sortir des sentiers battus et de sa zone de confort après avoir ressenti l'appel du large (et de l'amour). On y découvre un cheminement personnel, les questionnements que représentent pour la navigatrice le fait d'être une femme dans un univers assez masculin et évidemment les hauts, les bas d'un tel périple.



La lecture de ce beau tome est fluide, les scènes sont bien choisies pour rendre la narration dynamique. Humour et émotions font parties du voyage avec une bonne dose d'autodérision. Graphiquement, c'est varié, et les planches tout en aquarelle, sans case, apporte la notion de liberté inhérente à une telle aventure.



Après avoir reposé l'album, j'ai pris mon téléphone pour regarder qui était Clarisse Crémer et visionner certaines des vidéos qu'elle a pu poster durant son Vendée Globe. Résultat sans appel : ça matche ! En chair et en os, elle est conforme au personnage de la BD. Pour parvenir à un tel résultat, on comprend qu'il y a eu une vraie belle rencontre entre la navigatrice et la dessinatrice. Sous les traits de Maud Benezit, on ressent l'empathie qui la traverse envers celle qui a habité ses planches et sa vie pendant une bonne période.



Allez, promis, cet automne je vais suivre le Vendée Globe ! La BD, ça mène à tout !



Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024 - Merci à Lecteurs.com et aux Editions Delcourt pour l'envoi
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

On apprend, on découvre que la voile c’est bien à l’arrivée mais que c’est un sport de très haut niveau où le mental est primordial plus le côté Mac Gyver en prime. Un bonne dose d’humour, d’autodérision, de franchise et de simplicité, il faut monter à bord avec Clarisse.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Cette visite dans les coulisses de cette discipline est, en général, très intéressante et instructive. Malheureusement, de nombreuses longueurs alourdissent également l'ensemble et il est probable que quelques coupes sur les deux cents planches auraient été bénéfiques.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Vivre sa passion

« Vivre de sa passion » suit les traces des six navigatrices qui participent à l’édition 2020/2021 du Vendée Globe : Alexia Barrier, Clarisse Crémer, Samantha Davis, Pip Hare, Isabelle Joschke et Miranda Merron. Chacune retrace son parcours et nous fait découvrir comment est née sa vocation, depuis sa jeunesse jusqu’à la ligne de départ.





Le livre nous fait découvrir les parcours très différents des différentes navigatrices. Mais un des éléments qu’elles partagent, c’est les galères qu’elles ont dû traverser pour en arriver là. Elles ont dû déployer des trésors d’obstination et de travail pour arriver à vivre pleinement leur passion. Et notamment s’imposer dans un milieu essentiellement masculin. Toutes sont pleinement engagées en faveur de la mixité, pour faire évoluer les mentalités, car « Hommes et femmes sont à égalité face à l’océan. Les choix tactiques, les analyses météos, la force du mental ne connaissent pas de différence de sexe. Tout est une question d’expérience et de préparation. »



En parcourant le livre, on ressent bien les sentiments éprouvés par les navigatrices lors de leurs courses en solitaire, mélange d’appréhension et d’excitation. Chacune doit composer avec le manque de sommeil, la solitude (personne à qui parler pendant des semaines), et apprendre à lâcher prise, n’ayant pas la main sur les évolutions météorologiques ou les avaries possibles. Mais la contrepartie de tous ces efforts, c’est aussi la magie de la mer et de la navigation au large qui transparait de ces témoignages, la beauté d’un lever de soleil, les rencontres aquatiques et bien d’autres encore.



Un joli livre qui met bien en avant la force de caractère hors du commun de ces six femmes et la passion qui les anime au quotidien. En les présentant comme de vrais modèles pour les enfants, il suscitera peut-être des vocations!
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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