"La saga du grizzly" participe d'une dimension écologisante et pro-indienne. Auclair situe ses trappeurs, Yann et Main-longue, au début de la colonisation, s'offrant ainsi les immenses étendues vierges et les comportements amérindiens non encore génocidés dont il rêvait.
Et d'avouer plus tard : "J'ai opté pour la SF post-atomique pour être à même de retrouver les espaces vierges qui m'ont manqué lorsque je n'ai pas pu continuer "la saga du grizzly".
S'affirment aussi un humanisme naïf, fougueux et généreux, de même qu'une attirance certaine pour les "minorités" bafouées et le goût de faire se rencontrer des individualités de cultures et de races diverses....
(extrait de "la saga du grizzly" western écologisant (1971)", article du journal "Les cahiers de la bande-dessinée" paru en juin/juillet 1984)