Claude Barbier

Car les seules pertes infligées par les soldats allemands au maquis à la date du 26 mars (hors attaques aériennes) s’établissent à deux tués et un blessé. Ce furent les mesures de répression, hors combat, qui provoquèrent l’essentiel des pertes maquisardes. Glières n’a donc pas tant été une opération militaire qu’une affaire de représailles, policières au demeurant. Les résistants enterrés à Morette ou ailleurs furent pour l’essentiel fusillés après avoir été arrêtés en redescendant dans la vallée. Ce constat n’altère en rien leur engagement, mais amène à requalifier les causes de leur mort, qui se produisit alors qu’ils étaient prisonniers.