L’aimable enfant était si belle, si douce, si bien morigénée qu’elle fit, sur bien des personnes de qualité qui la virent en compagnie de sa grand-mère, plus qu’une heureuse impression. Sa grâce, son esprit précoce séduisirent tant la princesse de Conti qu’elle la voulut mener avec elle en promenade, et tout le monde tâchait à deviner quelle était cette charmante jeune personne que l’on voyait à la portière de son carrosse.
Première partie. Le fils de mon silence
Chapitre IV