Nul ne peut donc prétendre éduquer sans douleur. Mais les douleurs dont nous parlons, il faut que les parents le comprennent, ne sont en rien comparables aux brimades absurdes et destructrices qu’infligent aux enfants les adultes qui usent (et abusent) de leur pouvoir pour leur imposer leur propre loi, leurs règlements imbéciles, leur bon plaisir ou leur sadisme. La castration impose à l’enfant des souffrances mais celles-ci ne sont que le lot commun, le prix à payer pour grandir.
Page 220