Milo était accablé par un de ces moments de déprime absolue où son existence semblait se résumer à un brillant ratage. Côté amours : néant. Côté amis : des morts, des fauchés, des paumés. Côté famille : un chien. Côté travail : un boulot en voie de perdition où, quand il ne remuait pas des tonnes de rossignols à la recherche d'un merle blanc, il passait son temps à espérer qu'un bibliophile intrépide s'aventure jusqu'à ses boîtes.