Je flotte. Si léger. Si heureux. À l’heure du lunch, sandwich et dessert (croquettes à la crème) avalés, j’ai refusé d’accompagner, comme à l’accoutumée, les gars de ma bande, Jérôme, Reinhardt, Martucchi, Marion. Non, c’est fini, plus besoin du tout d’aller fleureter – et fumer – dans les champs buissonniers au nord du collège. Assez de ces jolies filles s’évadant du couvent du boulevard Gouin, Sophie-Barat.
Oui, désormais, il y a Élyse dans ma vie.