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Citations de Claude Jasmin (34)


Les gens tristes ont les plus beaux sourires du monde.
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Finissait par s'amener l'énervante quinzaine des examens.Revue des matières, super-bourrage de la mémoire.Transes et veilles.Les feuillets de questions fatales défilaient matins et après-midi.Les réponses volaient bas.On se méfiait des pièges, il y en avait, c'était la mode.On était du gibier traqués par les examinateurs.
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Les enfants du pays aiment l'hiver.Nous aimions cette saison.Elle avait ses lois, ses contraintes, mais elle savait compenser en nous permettant de nouveaux jeux.Le printemps, c'était autre chose, c'était la venue du calme et de la douceur.L'automne, c'était une sorte de période creuse, d'attente, de temps mort.Tandis que l'hiver était, comme l'été, une vraie saison, un temps qui comptait pour nous, gamins du quartier Villeray, un temps qui avait des os, une charpente.
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...je m'attendrissais toujours à la fin du jour. J'avais besoin de m'attendrir pour équilibrer avec le reste de la journée. (p81).
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On ne doit plus jamais compter sur ces grandiloquentes vieilles écritures des rois, des juges et des prophètes. Foutaises! Nous l’avons payé cher.
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« Francine, la lecture c'est parfois ce bonheur parfait. Pas vrai ? Comment font les autres, tous les autres, qui ne lisent pas ? Bof. Tant pis pour eux. » (Claude Jasmin, p. 111)
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Les enfants s'adaptent à tout, à toutes les situations.
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Que c'est excitant, la première neige.Les enfants en chantent de joie sur le trottoir.
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L'hiver viendra .ça va venir.Et ce sera joie violente pour les enfants en même temps que fléau pour les parents,pour les adultes,pour tous ceux qui ne jouent pas,qui ne savent plus jouer.
En attendant la merveilleuse première neige qui nous fera chanter,crier,sauter en l'air de joie folle,il y a toujours novembre.Ce long mois de novembre.Ce lent novembre,mois des Morts.Heureusement,il y a ce premier jour de novembre: la Toussaint.La veille,il y a une fête : celle de l'Halloween !
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Je me suis dit que le mal existait. Vraiment. Que le mal était une réalité.
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Les Polonaises sont si belles, c’est bien connu! Savez-vous que le grand Balzac était fou d’amour pour une belle Polonaise? Il s’était entiché complètement de la comtesse Revzuska, dite Madame Hanska, sa divine muse. Ça n’est pas tout, Mademoiselle de Varsovie, mon cher Napoléon Bonaparte, lui aussi, tomba éperdument amoureux d’une belle Polonaise. Marie Waleska. Il en eut un fils, Alexandre
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« Un bout de crayon... un clavier bon marché et la liberté, voilà. Une vocation de fou ? » (Claude Jasmin, p. 59)





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A l'autre bout de la vie, il y a la vieillesse et la mort. Dans ce domaine, je perçois des ambiguïtés et parfois des contradictions entre les scientifiques et la société.
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Rachel Richter flotte dans un sentiment de légèreté, de bonheur, de paix qui lui est jusqu’alors inconnu. De temps en temps des images se brouillent dans sa tête. Elle voit apparaître un bouquet de roses rouges et la tête d’un orignal qui pleure. Elle se balade dans l’espace et dans le temps.
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Deux gros oiseaux blancs tournent au dessus de lui. Y aura-t-il un poisson au bout de sa canne bientôt ?

Depuis la fin de mars, certains lundis, son père vient installer le gamin au bord de l’eau. Le père et le fils prennent d’abord le tram vers le bas de la ville, parfois pour aller payer les taxes municipales à l’Hôtel de ville, le plus souvent pour rencontrer des marchands de chinoiseries dans le quartier chinois qui se trouve à quelques rues des quais.

Le père possède un magasin où l’enseigne de bois peint, juste au dessus de l’auvent à manivelle, proclame : « Thés, cafés, épices, bibelots exotiques ».
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Nous étions comme les deux doigts d’une même main, malgrénos caractères différents. Comme si nous avions besoin l’un del’autre. Qui a dit: «Les contraires s’attirent»? Les voisins lançaienten nous apercevant : «Les deux inséparables». Ou encore :«Quand on voit l’un, on voit aussitôt l’autre.»
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Je sais que le temps de l’enfance s’achève. Je sens trop bien que mes beaux jours sont comptés. Mais je ne me laisserai pas faire. Non. Je demanderai ma part d’héritage et je ferai mon baluchon pour voyager comme mon oncle Ferdinand. J’irai en expédition, je ne sais trop où encore. Chercher de l’or dans l’Ouest ? Chasser les tigres au Bengale, ou bien les ours blancs au fin fond de l’Arctique ? Je ne me laisserai pas faire.
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Notre grand-père, Claude Jasmin, porte le surnom de papi, un mot plein d’affection. Nous l’avons toujours appelé ainsi. Papi est un écrivain habité par l’imaginaire. Il aime la spontanéité, les arts, l’onirisme, les souvenirs, la vie de tous les jours, la naïveté, l’optimisme. En sa compagnie, nous avons formé un joyeux cortège, une équipe de jeunes aventuriers avides.
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Je flotte. Si léger. Si heureux. À l’heure du lunch, sandwich et dessert (croquettes à la crème) avalés, j’ai refusé d’accompagner, comme à l’accoutumée, les gars de ma bande, Jérôme, Reinhardt, Martucchi, Marion. Non, c’est fini, plus besoin du tout d’aller fleureter – et fumer – dans les champs buissonniers au nord du collège. Assez de ces jolies filles s’évadant du couvent du boulevard Gouin, Sophie-Barat.
Oui, désormais, il y a Élyse dans ma vie.
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Je veux revoir cette apparition. Je cours prendre ma bicyclette, je serai rue Drolet dans deux minutes. Je pédale à toute vitesse, contourne la rue Bélanger, au coin, derrière le cinéma Château, le buandier chinois sort de sa boutique avec un grand sac de toile. Je file vers Jean-Talon tout rempli d’espoir. Mon Dieu, merci! J’ai de la chance, elle est sur le trottoir devant chez elle. Ses longs cheveux soyeux tombent sur ses épaules, elle se penche sur une voiturette de poupon. Je ralentis, m’approche lentement, très lentement. Comment l’aborder? Comment bien paraître, surtout ne pas passer pour un voyou effronté? Quoi lui dire? Comment ne pas l’effaroucher? Je ralentis encore, stoppe ma bécane, pose un pied sur le bord de son trottoir.
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