Même dans ses nouvelles aux dialogues incisifs, Anton Tchékhov est pleinement un homme de théâtre qui entend donner la réplique à celui qui se morfond, dont la vie est un marasme, mais qui pourrait, par une agilité intérieure, parvenir à se désencombrer de toute pensée paralysante. Dans ses récits comme dans ses pièces de théâtre, des éléments se mettent sous tension, s'organisent en polarités qui produisent une intensification de la vie humaine dans le cours monotone du temps qui passe et cette intensification en précipite la durée. Se défiant des mots en forme d’étendard qui encombrent la pensée russe de son siècle, Tchékhov ouvre grand le nuancier de l’humain et regarde l’existence dans toutes ses déclinaisons. De même qu'il apprend à aimer le vrai sans prétendre se l'approprier, il apprend à juger par lui-même (comme lors de son voyage sur l’île-prison de Sakhaline), sans prétendre imposer aux autres de quelconques valeurs. Relativiste, ouvert à la pensée de l’Orient, il rejette tous les dogmes et veut capter le flux même de la vie. Son œuvre se nourrit de ses contacts quasi illimités en tant que médecin avec toutes les couches sociales de la population russe, qui vient juste de connaître l’abolition du servage mais qui vit sous la férule d’Alexandre III, le tsar qui a créé l’Okhrana, la police secrète. Tchékhov pense l’existence des humbles comme des puissants sous le signe de l’infinité de l’espace et du temps qui sont des aspects de la nature. Infiniment féconde et capable de varier ses créations sans limite, cette nature est le fond sur lequel se déploient ses plus grandes œuvres, La Steppe ou La Cerisaie. Être au monde, c’est dès lors se vivre comme partie infime de ce Tout infini d’où proviennent et la vie et la mort.
L'éthique pour Franz Kafka est davantage une auto-législation par laquelle l'écriture de soi devient un impératif absolu, qu'une obéissance à des normes ou à des lois morales tirées d'une religion ou d'une doctrine. Cette attitude face aux religions modifie en profondeur sa vie personnelle et amoureuse, notamment dans les années 1917-1920, marquées par sa rencontre avec Milena Jesenska et Dora Dyamant.
Le travail sur la langue orale conduit l'élève progressivement vers la maîtrise de compétences langagières qui favorisent l'épanouissement scolaire.
Pour une découverte de la littérature de jeunesse en établissement scolaire.
Les propositions d'activités sur la langue orale, décrites ici, devraient favoriser la liaison école/collège, un des grands points faibles de l'Education nationale.
Les albums pour enfants conduisent à une véritable initiation au monde des récits dont la diversité ne cesse d'étonner.