Claude Paillat

Que deviendrait Herriot sans ses comités, ses congrès, où il donne et reprend sa démission de président (du Parti Radical), ses épanchements et ses comédies, ses besoins de réconfort et d'amour, sa vie de bohème et sa chambre d'hôtel où , en pyjama (dont la veste est ouverte sur une poitrine garnie de poils grisonnants ), fumant pipe sur pipe, buvant du café, il reçoit des ministres et des candidats à l'être, des intermédiaires spécialisés en réconciliation ?
Au début de l'été 1934 , se visiteurs découvrent son irritation grandissante envers Doumergue qui "s'orienterait vers une politique de pouvoir personnel". Bref, on volerait son vedettariat à Herriot.