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Critiques de Claude Renard (13)
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Métamorphose, tome 1 : Aux médianes de Cymbiola

Quand on commence à lire cette oeuvre très singulière, force est de constater que le dessin est réellement magnifique. On a l'impression de feuilleter un carnet de croquis où l'on voit apparaître mille détails.



Cependant, une bd ne se résume pas qu'au graphisme aussi époustouflant soit-il ! Il faut un scénario cohérent. C'est là que le bât blesse. Il y a un manque total de direction. Un comble pour un géomètre !



J'avais déjà la même impression sur une autre production plus connue de l'auteur François Schuitten à savoir Les Cités obscures. C'est bien de nous montrer un mystère. Cependant, quand on ne connaîtra jamais la solution ni même les aboutissants, cela ne me satisfait guère. A nous d'imaginer et de se creuser les méninges ? Trop facile car cela relève d'un manque de maîtrise scénaristique. D'autres y verront une nouvelle manière d'aborder la bande dessinée.



Pour se consoler, il a fait quand même mieux avec Les Cités obscures dont certains tomes sont indispensables.
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Métamorphose, tome 2 : Le Rail

Le talent des auteurs ne fait pas de doute, étant donné leurs bibliographies réciproques. Cependant, j'ai trouvé cette histoire de rail complètement vide de sens. La pseudo complexité du scénario présentée par l’auteur ne rend guère hommage à cette bd à mon humble avis.



En clair, je me suis totalement ennuyé à cette lecture. J'ai passé mon temps à soupirer. Au niveau des dessins, la qualité est moyenne. Cependant, on observe de temps un temps un cadrage intéressant et un découpage original. Le trait a l'air assez soigné, les décors et les appareils sont travaillés.

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Métamorphose, tome 1 : Aux médianes de Cymbiola

Un ouvrage peu connu de Schuiten, associé à Claude Renard dessiné au crayon, variations de gris et de noirs, avec un dessin très soigné. Si l'histoire se compose d'un assemblage de chapitres, on y découvre le rêve de l'homme oiseau, "voler", mais ces êtres qui peuplent ce désert recherchent et des concepts tels "la clé de voute" ou le nombre d'or sont disséminés dans l'ouvrage.
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Métamorphose, tome 1 : Aux médianes de Cymbiola

Cet album est un plaisir pour les yeux mais assez énigmatique dans son scénario.Dans les divers épisodes (un seul en couleur) il y a une pyramide à la mystérieuse clé de voute ,des oiseaux et des hommes qui s’efforcent de les imiter en volant.
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Métamorphose, tome 2 : Le Rail

Une terre future quasi désertique sillonnée de voies rectilignes que parcourent des engins hyper sophistiqués , un monde où règne une dictature accaparant l’énergie. Des dissidents se livrent à du brigandage pour s’assurer des ressources et bricoler leur propre source d’énergie et leur propre engin ,une locomotive à vapeur qui fonctionne aux champignons ( !) . C’est visuellement très beau mais le scénario est peu clair.
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Métamorphose, tome 2 : Le Rail

Avant de se lancer dans les Cités Obscures, François Schuiten a commis deux ouvrages avec Claude Renard, dont le Rail. Tous les deux au dessin et scénario, séparément ou conjointement.



La construction est surprenante : on commence par une première histoire, brutalement interrompue à la page 45 par une seconde histoire, qui semble n'avoir rien à voir. Et puis les deux se rejoignent de la page 58 à la fin, page 63. Evidemment, l'effet de surprise disparait à la relecture, mais reste l'habileté de la construction pour cette histoire mystérieuse mais très précise. Mystérieuse parce qu'on ne comprend pas bien où l'on se trouve, qui détient les clés, et qu'on n'aura jamais le fin mot. Très précise parce que l'on suit les pensées très détaillées des personnages, ce qui rend finalement cet univers très riche.



L'album est très beau, surtout durant la première histoire, avec l'excellente idée de se présenter sous forme de doubles pages dont la première systématiquement évoque un début de chapitre dans les livres du Moyen-Âge, une sorte de page d'ouverture enluminée. Et sur cette première page, la seconde histoire s'annonce doucement, d'abord par un simple travelling arrière (une image en bas de chaque page), puis par l'irruption de quelques lignes de légende. Enfin, le graphisme de Claude Renard (dessinateur de la première histoire) est une véritable splendeur.
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Métamorphoses - Intégrale

Un jour, en essayant de ne pas y laisser ma santé mentale (déjà bien entamée par mes vacances à R’leyh, qu’on m’avait pourtant vantée comme un lieu particulièrement pittoresque et authentique), il faudra bien que je vous parle de l’œuvre maîtresse de François Schuitten, Les cités obscures. Scénarisée par son compère Benoît Peeters, cette fresque culte de bandes dessinées possède une quinzaine d’albums parfois expérimentaux, sans compter les nombreux hors-série aux formats variés (dont certains sont de temps en temps comptés comme faisant partie de la série), CD, films en direct-to-DVD et sites plus ou moins officiels. Les cités obscures, c’est un rabbit hole, lui-même contenu dans un autre plus grand : toutes les autres œuvres rétrofuturistes d’un dessinateur sortant des sentiers mille fois rebattus du steampunk / dieselpunk / eccétérapunk, pour déployer une imagination singulière avec pourtant une vague impression de familiarité. Prenez Les Terres creuses, par exemple : c’est encore plus jusqu’au-boutiste dans le surréalisme. Mais il faudrait encore compter Revoir Paris, Aquarica, et surtout Métamorphoses, qui nous a été rééditée il n’y a pas si longtemps en intégrale avec en bonus entre les deux tomes une histoire plus courte qui n’était sortie jusqu’ici qu’en portfolio. Et ça tombe bien, car cette série est une bonne porte d’entrée pour le reste de son travail : déjà parce qu’elle est assez courte, ensuite parce qu’elle est une sorte de chaînon manquant entre les récits de mondes démesurés et absurdes des Terres creuses et ceux à échelle plus humaine, propices à la satire et à l’inquiétante étrangeté, des Cités obscures.



Aux médianes de Cymbiola



Dans ce qui semble un monde de fantasy désertique, des explorateurs font route vers une ancienne pyramide, guidés par un mystérieux coquillage ; à notre époque contemporaine, d’autres sont à la recherche d’un monument similaire dans la forêt amazonienne. Dans le début du premier récit, nous voyons un homme tenter de voler avec des ailes à la Léonard de Vinci, pour bien entendu échouer ; dans celui du second, la technologie a évolué, c’est désormais devenu banal comme nous le montre une arrivée en hélicoptère. Pourtant, les deux quêtes sont vouées à l’échec : certaines reliques du passé doivent être laissées tranquilles, plutôt que se faire arracher à leurs peuples par des occidentaux sans gêne.

Hélas, le fait que nous ne sachions pas ce que deviennent les personnages laisse un désagréable sentiment de fin en queue de poisson. Il ne leur est offert aucun moyen de rebondir, alors que nous avions fini par nous attacher à eux : ce qui nous intéresse dans leur voyage n’est à aucun moment le pillage des ressources, mais bien l’émerveillement. Le trait déjà riche de Peeters et celui de son co-scénariste Claude Renard voient leurs détails démultipliés par l’usage exclusif du crayon (donc, pas le moindre encrage) : chaque case mêle ainsi un fourmillement de détails à des surfaces plus épurées, comme s’il fallait capter à tout prix l’esprit de la jungle et surtout celui du désert. Bref, j’aurais aimé un voyage de plusieurs tomes à travers Cymbiola.



L’Express



Deux inconnus font l’amour dans un train, et quelque chose de merveilleux se produit lors de leur rencontre. Ce récit extrêmement simple en portfolio a le mérite d’être synthétique, mais aussi fatalement très frustrant. Mais au fond, n’est-ce pas assez souvent lors des orgasmes que l’on croit déceler une autre réalité qui aussitôt nous file entre les doigts ?



Le Rail



William Davis, représentant d’un syndicat spécialisé dans les mesurettes (on ne citera pas de nom), rentre chez lui, visiblement très fier de lui. Hélas, petit à petit, son véhicule cesse de fonctionner. Commence une descente aux enfers au beau milieu d’un monde où plus rien déjà ne fonctionnait, à part pour lui et quelques autres…

L’univers du Rail est une dystopie rétrofuturiste obsédée par le productivisme : la végétation a quasiment disparu pour laisser place à des champs de boue à perte de vue ; les habitants des villes sont obsédés par le consumérisme quand les ouvriers de la périphérie se retrouvent (naturellement) en guenilles ; l’entraide a été totalement remplacée par une technique toujours plus complexe ne faisant qu’apporter une temporaire satisfaction. Au final, cet arsenal devient tellement complexe qu’il se détraque, la perte de contrôle étant d’autant plus ressentie par la mise en page de la bande dessinée, composé d’épisodes de deux planches très codifiées et auxquels se rajoutent de plus en plus d’éléments généralement inutiles. Tout comme chez Kafka, les personnages sont prisonniers d’une société technocratique absurde ; tout comme chez Buzzati, le héros perdant sa naïveté ne pourra rien attendre des gens qu’il rencontre à part les éternelles rengaines sur de grands idéaux abstraits. Pourtant, contrairement au Transperceneige, une autre BD bien plus culte publiée à la même époque et elle aussi dans Métal hurlant, la critique du capitalisme et de l’artificialisation du monde ne débouche pas sur une fin nihiliste : aussi mal que se termine Le Rail, il offre quand même à son héros une dernière valeur à laquelle se rattacher.

Du coup, cette BD me met face à une des multiples bizarreries administratives du blog : est-ce que je dois lui décerner la mention « Lu et approuvé » (auquel cas ça voudrait dire que je considère les intégrales comme un ensemble d’éléments différents, donc que mes critiques pour elles sont l’équivalent d’une rétrospective) ou ne pas le faire (afin de continuer à considérer une intégrale comme un tout, soit l’équivalent d’un recueil ?). J’ai choisi la deuxième option, afin de ne pas surcharger les sections de mes articles de mentions différentes du reste de l’article. De toute façon, une dizaine d’années plus tard, un tome des Cités Obscures sortira avec un récit très noir, renouant avec les mêmes inspirations littéraires, mais qui proposera cette fois à la fin une vraie lueur d’espoir, avec la proposition d’une issue : Brüsels.



Conclusion



Métamorphoses est donc une intégrale très recommandable, mais qui laisse souvent sur un goût d’inachevé. C’est d’autant plus palpable que des crayonnés nous révèlent en fin d’album qu’un troisième album aurait dû voir le jour, et qu’il aurait été assez spectaculaire. Qu’importe, c’est un bon début pour qui voudrait s’intéresser à Schuitten et l’occasion pour moi de me rappeler que je suis loin d’avoir encore tout lu du bonhomme. Je vais vraiment devoir m’y coller sérieusement, après tout, c’est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Métamorphose, tome 2 : Le Rail

J'aime cet univers, ces histoires dans un lointain futur, probablement sur notre planète mais je me suis vite ennuyé. Dommage.

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Métamorphoses - Intégrale

Je l'ai lu dans A suivre. Ce magazine a créé au début des années 80 le concept de roman graphique. S'y côtoyait Pratt, Rochette, Tardi...Ls médianes de Symbola, c'est la maturité du style de Schuytten. Les architectures sont superbes, les femmes d'inaccessibles Béatrices. Il créé un style qui sera beaucoup copié. Le surréalisme belge n'est pas très loin.
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L'Évasion d'Ivan Casablanca (Pied jaloux)

Rêve / Réalité, cette BD raconte l'histoire d'un certain Ivan qui cherche à échapper a ses poursuivants alors qu'il s'est écrasé en avion pendant qu'il tentait de détruire un mur d'enceinte géant au delà duquel rien ne semble exister.



Voilà pour le résumé et voilà tout ce que j'ai compris car en réalité à part un peu d'action, tout ne semble être qu'un délire géant.



Difficile d'accrocher.

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Galilée, journal d'un hérétique

C’est un véritable ouvrage d’art .Yves Vasseur et Claude Bernard ont réinventé le journal de Galilée avec un texte et ses ratures, de petits schémas de machines, des formules mathématiques. Nous avons donc une autobiographie supposée du mathématicien. Des dessins à la mine de plomb, à l’encre de Chine nous restituent l’univers de la Toscane. Ce livre fait partie d’un projet d’exposition à la Galerie Ziggourat à Bruxelles en 2001 avec des bas reliefs, des astrolabes en métal et bois pour illustrer la cosmogonie de Galilée. En découvrant cet ouvrage on est plongé dans une certaine atmosphère due tant aux illustrations qu’à la mise en page. Lecture rapide impossible ! Pour lecteur pressé Wikipédia est à disposition. G.B.
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Métamorphoses - Intégrale

En noir et blanc, le trait de Schuiten déjà très prononcé s’améliorera ensuite en particulier pour les visages. Les décors sont par contre somptueux. L’épilogue est militant.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Soit dit en passant

J'ai beaucoup aimé ces petits poèmes de la vie quotidienne, ils sont sensés, jolis et bien écrits. Ils invitent à la rêverie et à l'imagination...



Le petit interlude au milieu sur les 12 mois de l'année est très sympa et j'ai apprécié.



Par contre, je trouve dommage qu'il n'ait pas eu droit à une couverture plus poétique, plus attrayante.



Un beau recueil à découvrir.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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