Je repense à mes années d’enfance, années d’innocence et d’insouciance, et je me demande à quel moment j’ai perdu ça. L’innocence et l’insouciance. Envolées, comme des graines de pissenlit, un peu à la fois, par petites grappes. Jour après jour, mois après mois. Et ce qu’il en restait, soufflé brutalement, d’un seul coup, un samedi du mois de février.