A sa manière, c’est un chien sage, ou peut-être est-il seulement vieux, et son attitude désabusée n’est-elle due qu’à ses forces qui l’abandonnent. Des fois, pour le récompenser de cette résignation, Adelmo Farandola le laisse entrer dans la maison, où le chien renifle tout, avidement. L’homme ne sent plus rien depuis un moment. Depuis qu’il a arrêté de se laver il est anesthésié à ses propres odeurs, et les pets qu’il lance la nuit sous les couvertures ne sont que de chaudes caresses, qu’il cultive avec une alimentation adéquate.