Même si, au cours de mes années de spécialisation, les opportunités s’étaient multipliées, je n’étais pas dupe : je savais parfaitement qu’en France, les gynécologues ne manquaient pas, et c’est au Congo que je pouvais être réellement utile. J’étais obsédé par le souvenir des femmes de mon pays et je me disais « comment pourrais-je rester ici, avoir la conscience tranquille en sachant que là-bas, les gens manquent de tout, qu’ils ne peuvent compter sur aucun soutien ? »