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2.29/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Les sœurs Colette et Monique Veaute vivent et travaillent à Rome.

Colette est peintre et enseigne les arts plastiques, Monique préside la "Fondation Romaeuropa" qu'elle a créée.

Partageant mille aventures en duo, elles écrivent un roman policier, Meurtres à la romaine, publié aux Éditions Du Masque en 2013, un premier livre qui est le reflet d'une traversée dans le monde de l'art, toujours en quête de sensations extrêmes.

Meurtres à la romaine est lauréat du "Prix du Roman d'Aventures" 2013.

Source : amazon
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il avait pété les plombs lorsqu’il avait compris qu’une bande de nanas liées à l’affaire en cours s’étaient improvisées détectives en parallèle à son enquête ! D’abord la petite futée qui piratait son ordinateur avec un nom absurde : Ramis. Et puis la grosse… non l’énorme, qu’on appelait Sumo. Carlo n’aurait pas voulu lui piquer son quatre heures, il ne faisait pas le poids. Mais surtout il y avait la fanatique, un vrai fox-terrier, quand elle mordait, elle ne lâchait pas sa prise : Vittoria. En plus, elle était attirante mais fallait pas s’y fier. Une tenace, une hargneuse, une vraie graine de flic, d’ailleurs elle y avait tellement pris goût qu’elle était entrée dans la police. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, le commissaire Andrea pensant faire plaisir à Barone avait pistonné la nouvelle recrue à Rome. Bingo ! Il allait la retrouver comme collègue.
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Barone mit un certain temps à distinguer avec plus de précision toutes les personnes qui attendaient sous un soleil étouffant. Une ambiance étrange car personne n’avait bougé depuis sa descente en enfer, pas même les policiers. Eux qui avaient pour habitude de fouiner, de dresser des cordons de sécurité, d’éloigner les curieux, étaient silencieux, plantés au même endroit où Barone les avait laissés. Le cameriere1 qui avait découvert le corps avait parlé : ils avaient tous une famille et ne pouvaient comprendre que l’on s’attaque à un enfant. Et puis, ici, dans cette somptueuse Académie de France qui dominait la ville, loin du bruit et de tous les chaos du monde, comment cela était-il possible ?
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En ce début de juin la ville éternelle explosait de vie, de couleurs, de senteurs et de bruits. La beauté des femmes au printemps était un vrai régal. Complices et amusées les Romaines acceptaient volontiers son regard gourmand.
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Un matin, il avait reçu sa nouvelle affectation : Venise. Il restait à la criminelle, mais ses connaissances du monde de l’art étaient un atout. Le commissaire Andrea avait usé de toute son influence pour obtenir cet inspecteur dans ses services. Carlo avait quitté les lumières du sud pour la bruine du nord. Une cité qui dormait au clapotis de ses canaux. Subjugué par la beauté de la cité, il avait goûté par avance la sérénité d’une ville qui ignorait les voitures et surtout les attentats, les règlements de comptes et où tout se passait au rythme lent des bateaux, des touristes égarés.
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Il s’était empêtré de plus en plus dans le labyrinthe de la ville dont il ne connaissait pas les coutumes. Et pour corser la sauce, on lui avait envoyé un médecin légiste qui s’extasiait sur les effets de matière des chairs en décomposition ! Un collectionneur d’art contemporain lui aussi. L’inspecteur l’avait immédiatement catalogué parmi les fous : il était totalement et absolument tapé, mais Carlo Barone avait dû reconnaître que professionnellement c’était le meilleur. À condition d’être doté d’une patience illimitée, et justement, ce n’était pas une de ses qualités premières
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Durant sa dépression, sa femme… non, son ex-femme l’avait alors soutenu jour après jour et l’avait convaincu de changer de service. Elle était une passionnée d’art, d’archéologie plus exactement, et Carlo le savait bien puisqu’il l’avait suivie sur tous les sites sous une chaleur que même l’enfer n’aurait pu atteindre. Et peu à peu, il avait été pris par la magie de ces ruines antiques, un fragment de métope, un tambour renversé dont les cannelures étaient encore bien sculptées. Il avait passé le concours, l’avait réussi et c’est là que les choses étaient devenues tordues.
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Rien à faire ! Il avait beau secouer cette fichue torche dans tous les sens, elle éclairait à peine. Barone s’enfonçait dans le noir, avançant pas à pas dans les escaliers glissants du souterrain avec la prudence d’un aveugle, ses pieds sondant un sol inégal, une main tendue devant lui. La fraîcheur et l’humidité se faisaient de plus en plus sentir. En plein été, l’inspecteur aurait pu apprécier sans cette désagréable odeur de moisi et ces têtes de statues qui de part et d’autre de cette interminable descente le regardaient de leurs yeux vides.
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Rechercher des cambrioleurs de musées, de galeries, de fouilles, éplucher les catalogues de vente aux enchères, examiner à la loupe le patrimoine de milliardaires collectionneurs lui semblaient des vacances après avoir déterré des corps démembrés, brûlés ou désintégrés par des bombes. Les discussions avaient dû être âpres car il avait attendu des semaines, puis des mois. Entre-temps son couple avait volé en éclats, mais ça au moins, sans douleurs. Ensemble, ils avaient compris que leur histoire était finie. Restait l’amitié.
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Le faible rayon lumineux balayait l’espace, les murs de brique suintants, le sol jonché de morceaux de plâtre. Une hécatombe lugubre de mains brisées, de bustes sans bras, de jambes éparses accompagnait la lente progression de Barone.
Soudain il buta sur une forme molle, braqua sa lampe. Une main crispée griffait le sol. Lentement le faisceau de la lampe remonta le long du bras, de l’épaule, du cou… la section était nette. Sa torche sillonna la pénombre à la recherche de la tête.
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La crim’ ne voulait pas renoncer à ses services, un teigneux comme lui, on n’en trouvait pas tous les jours. Mais reçu premier au concours, les carabiniers en charge de la défense du patrimoine culturel italien et surtout le général Foncorti qui dirigeait cette section exigeaient le transfert de Barone. Jusque-là, Carlo avait compris qu’il était devenu un sujet de désir, il n’en demandait pas autant. Et si on avait sollicité son avis, il n’aurait pas hésité.
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