Les lapins n'étaient pas originaires d'Australie et leur importation sentimentale avait totalement bouleversé l'équilibre écologique du continent, contrairement aux moutons et aux bovins, ceux-ci ayant fait l'objet d'un élevage scientifique dès leur introduction dans le pays. Il n'existait aucun prédateur naturel pour contrôler le nombre de lapins, et les renards importés ne s'acclimataient pas. L'homme devait donc s'ériger en prédateur ; mais il y avait trop peu d'hommes et beaucoup trop de lapins.