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3.8/5 (sur 2510 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Wellington , le 01/06/1937
Mort(e) à : Burnt Pine, Île Norfolk , le 29/01/2015
Biographie :

Colleen McCullough est une écrivaine australienne.

Née d'une mère néo-zélandaise et d'un père écossais, elle étudie la neurophysiologie à l'Université de Sydney. Après ses études, elle travaille à l'hôpital Royal North Shore à Sydney, puis déménage à Londres en 1963, où elle poursuit sa carrière à l'hôpital pour enfants Great Ormond Street Hospital.

En 1967, elle part travailler au Service de Neurologie de la Yale Medical School à New Haven, dans le Connecticut, aux États-Unis, où elle enseigne et poursuit ses recherches pendant dix ans (1967-1976). Pour arrondir ses fins de mois, elle se lance dans la peinture et l'écriture.

Sa carrière d'écrivain commença en 1974 avec le roman "Tim", adapté à l'écran avec Mel Gibson et Piper Laurie en 1979, suivi de "Les oiseaux se cachent pour mourir" ("The Thorn Birds", 1977). Avec ce dernier roman, elle rencontre un succès mondial. Il est adapté à la télévision en 1983 avec Richard Chamberlain. À la fin des années 1970, Colleen McCullough s'installe avec son mari sur l'île de Norfolk.

Elle est l'auteure de plusieurs romans mêlant des récits historiques et sentimentaux, notamment "Un autre nom pour l'amour" ("An Indecent Obsession", 1981), adapté au cinéma en 1985 (titre français "Le pavillon interdit").

Entre 1990 et 2007, elle a écrit la série "Les Maîtres de Rome" consacrée à l'histoire de la République romaine. Le sérieux de la recherche historique dans ses romans sur Rome a conduit l'Université Macquarie à la nommer docteur ès lettres en 1993.

En 2006, elle s'essaie au roman policier en mettant en scène l'inspectrice Carmine Delmonico qui est à l'honneur dans cinq romans.

Colleen McCullough était membre de l'Académie des Sciences de New York, ainsi que de l'Association américaine pour le progrès de la science.

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Colleen McCullough: Internationally acclaimed Australian author


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Selon une légende, il est un oiseau qui ne chante qu'une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n'importe quelle autre créature qui soit sur terre. Dès l'instant où il quitte le nid, il part à la recherche d'un arbre aux rameaux épineux et ne connaît aucun repos avant de l'avoir trouvé. Puis, tout en chantant à travers les branches sauvages, il s'empale sur l'épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s'élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l'alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix ! Le monde entier se fige pour l'entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n'est atteint qu'aux dépens d'une grande douleur... ou c'est du moins ce que dit la légende.
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Seigneur, si elle ne m'était pas si chère, mon fardeau serait moins pénible, mais parfois il m'arrive de penser que je lui porte infiniment plus d'amour qu'à vous, et cela fait partie de la punition que vous m'infligez. D'elle, je ne doute pas. Vous ? Un artifice, un fantôme, un symbole. Comment puis-je aimer un symbole ? Et pourtant, c'est le cas.
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L’oiseau à la poitrine percée d’une épine suit une loi immuable ; il ne sait pas ce qui l’a poussé à s’embrocher et il meurt en chantant. A l’instant même où l’épine le pénètre, il n’a pas conscience de la mort à venir ; il se contente de chanter et de chanter encore jusqu’à ce qu’il n’ait plus de vie pour émettre une note de plus. Mais nous, quand nous nous enfonçons des épines dans la poitrine, nous savons. Nous comprenons. Et pourtant, nous le faisons. Nous le faisons.
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Je ne t'oublierai jamais, Meggie, aussi longtemps que je vivrai. Et ce sera mon châtiment que de vivre longtemps, très longtemps.
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Les yeux verts sont mystérieux. Dans la littérature romanesque, ils sont toujours « de la couleur des émeraudes » mais l'expérience m'a appris qu'ils évoquaient plutôt l'eau des marais, dont la nuance ne cesse de varier.
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- Et à quoi ressemble l'odeur des fleurs?
Il sourit, pensant qu'elle plaisantait.
- Ma foi, elles sentent comme des fleurs, naturellement.
- Et mon visage ?
- Votre visage est beau comme celui de maman et Dawnie. Il ressemble à celui de sainte Thérèse sur mon image pieuse.
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- Es-tu heureuse ? demanda Kitty à sa demi-sœur.
Le visage de porcelaine se tourna vers elle - de la surprise se peignait sur ses traits.
- Quelle question idiote, voyons.
- Je m'en suis rendu compte en la posant. Cela dit, tu ne m'as pas répondu.
.......
Edda partit d'un grand rire.
- c'est la vie même que tu viens de décrire; Kitty : une traversée douce-amère.
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(...) les hommes et les femmes s'avèrent aussi dissemblables sur le plan mental que sur le plan physique. Je suis lasse des grandes généralisations égalitaristes. Tous les hommes ne sont pas égaux entre eux, les femmes pas davantage. C'est l'individualisme qu'on ferait mieux de prôner.
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Meggie était recroquevillée en un petit tas, le pouce dans la bouche, les cheveux constellés de papillotes éparses autour d'elle. La seule fille. Fee ne lui jeta qu'un coup d'œil rapide avant de sortir ; pas de mystère chez Meggie, c'était une fille. Fee savait ce que serait le lot de la petite, et elle ne l'enviait pas plus qu'elle ne la prenait en pitié. Il en allait tout autrement pour les garçons ; des miracles, des mâles transmués hors de son corps de femelle. C'était dur de ne pas avoir d'aide à la maison, mais ça valait la peine. Face à ses pairs, l'existence même de ses fils conférait à Paddy sa qualité essentielle, le seul bien qu'il possédât. Qu'un homme engendrât des fils, et il était un vrai homme.
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Les lapins n'étaient pas originaires d'Australie et leur importation sentimentale avait totalement bouleversé l'équilibre écologique du continent, contrairement aux moutons et aux bovins, ceux-ci ayant fait l'objet d'un élevage scientifique dès leur introduction dans le pays. Il n'existait aucun prédateur naturel pour contrôler le nombre de lapins, et les renards importés ne s'acclimataient pas. L'homme devait donc s'ériger en prédateur ; mais il y avait trop peu d'hommes et beaucoup trop de lapins.
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