AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Partemps


Une nuit, 1915

La chambre était misérable et vulgaire
dissimulée en haut de l’auberge équivoque.
De la fenêtre, on voyait la ruelle,
un immonde boyau. D’en bas montaient
les voix de quelques ouvriers,
jouant aux cartes, festoyant.

Et là, sur l’humble lit du populaire,
j’ai possédé le corps de l’amour, possédé les lèvres
voluptueuses et merveilles de l’ivresse –
vermeilles d’une telle ivresse, qu’aujourd’hui
même où j’écris, dans mon solitaire logis,
de nouveau, après tant d’années ! Je m’en énivre.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}