Non, son virus à elle. Celui des mots. Même si je ne les entends pas toujours quand ils sont prononcés par les autres. Alors, je les écoute dans ma tête. Pendant des heures. Je tente des associations improbables, comme par exemple "silence tonitruant". Ou alors, je me délecte des sonorités que je découvre en auscultant mieux la langue française. J'invente des jeux, en découpant les syllabes et en les assemblant.