Le petit était allongé, le visage dans ses bras, terrifié. Ils passaient à une cinquantaine de mètres à peine, tapant du pied, le sol en tremblait presque. Derrière eux venaient des chariots tirés par des esclaves dans des harnais et chargés de piles de butin de guerre et après cela les femmes, au nombre d’une douzaine peut-être, quelques-unes enceintes, et enfin une compagnie supplémentaire de mignons mal vêtus contre le froid et portant des colliers de chien et attelés deux par deux à un joug.