Je laissais l'air s'échapper doucement de mes poumons et rejoindre la brise légère. Il se mêla aux galets ronds de la rivière, au bruissement des herbes aux bisons agonisantes et aux brumes légères des nuages d'altitudes. Je perçus le chant que j'avais entendu auparavant sur la montagne. Celui qui avait agité les arbres et résonné dans les rochers : les vieux Cheyennes étaient là, avec moi...