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J'avais escaladé le portail du jardin pour m'enfuir. En culotte, pieds nus, j'avais couru sur le chemin qui menait à la grand-route. Aucune des voiture ne s'est arrêtée. J'avais rebroussé chemin. Sur le sentier, Irma et le jardinier accouraient à ma rencontre.
Ce soir là, et les suivants, je m'étais douchée. J'avais lavé la crasse et la terre sous mes ongles d'orteils, mis du talc , une culotte et une propre chemise de nuit.